Trafic d’antiquités démantelé, le directeur de la Maison de Ventes « Pierre Bergé et associés » interpellé : l’art de la honte ou la honte de l’art ?


C’est en 2018 que l’OCBC (l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels) avait ouvert une enquête sur un trafic d’antiquités provenant de pays du  Proche et Moyen-Orient, dans des pays à la politique souvent instable comme l’Égypte, la Lybie, le Yémen, ou encore la Syrie.


C’est la maison de ventes Pierre Bergé qui était chargée de « liquider » les œuvres en les maquillant. Montant estimé du trafic : plusieurs dizaines de millions d’euros. Cinq personnes ont été interpelées et sont en garde à vue, dont le directeur de la Maison de vente, un expert, une ancienne conservatrice du Musée du Louvre et un marchand d’art parisien.

Au-delà de pillage en « bande organisée » tout à fait condamnable, c’est l’intégrité du monde de l’art et des antiquités qui est aujourd’hui souillée par une poignée de personnes avides de profits.
Certes, tant que l’affaire n’est pas jugée, tout individu est présumé innocent, mais il restera forcément des traces. À l’heure où l’on nous parle de récessions dans le monde de la culture, preuve est faite que de l’argent il y en a, mais pas pour tout le monde.

Ce sont tous les professionnels de l’art qui vont être stigmatisés, à cause d’individus peu scrupuleux pour qui, visiblement, tous les moyens étaient bon pour s’enrichir, même les plus vils.
Il n’est pas impossible que d’autres acteurs du marché de l’art soient dans « l’œil du cyclone » ou du moins, dans celui de l’OCBC, dont nous saluons une fois encore l’engagement et le professionnalisme.

En savoir plus : lire l’article « source » de RTL 
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