Place des grands hommes
Mai 2020
Le Développement de l'activité des bains de mer à Deauville
L'influence du duc de Morny (1811-1865)
Mathieu Edeline

Charles Auguste Louis Joseph d)e Morny (1811-1865)

Il fut l’un des acteurs du Coup d’Etat du 2 décembre 1851, devint Ministre de l’Intérieur, et participera activement à toutes les évolutions industrielles du Second Empire.
Il passionne alors ses contemporains, et ils font de lui un personnage fascinant avec une vie difficile à saisir. Balzac s’inspirera de lui pour son personnage de Marsay dans la Comédie humaine, ou encore Zola lui fera prendre les trait d’un politicien jouisseur et peu sympathique dans Son Excellence Eugène Rougon. Dans L’Histoire d’un crime (1), Victor Hugo n’est pas en reste, car il fait partie de ceux qui ont les jugements les plus tranchés et incisifs. Il parle de lui comme un homme « trouvant moyen de faire un gracieux sourire avec de vilaines dents, menant une vie de plaisir dissipé, mais concentré, et laissant volontiers sous les verrous son frère, et prêt à risquer sa tête pour un autre frère Empereur ».
Mais l’histoire du duc de Morny est étroitement liée aux affaires du Second Empire, et à son développement économique et industriel. S’accompagnant de fortunes énormes, ce développement économique se réalise aussi avec la formation de groupes financiers qui ont à la fois des intérêts dans la banque, les transports et la construction industrielle. Autour du duc de Morny se constitua alors une association d’hommes, des amis sûrs, compétents et ambitieux, dans le but d’édifier un nouveau royaume économique et financier (2).
Près de 150 ans après sa fondation, Deauville a aujourd’hui une image feutrée, marquée par le luxe et les événements connus à travers le monde (3). Aujourd’hui, on sait que l’histoire de la ville de Deauville a connu son développement le plus important durant la période dite de la « Belle Epoque », avant la Première Guerre mondiale. Au travers du nautisme et des courses hippiques qui commençaient à se développer, l’affairisme, qui lança l’intérêt grandissant de l’activité des bains de mer à la fin du XIXe siècle, ne s’arrêta que durant les périodes troubles (guerre de 1870 et le Premier Conflit mondial). Mais, aujourd’hui, du Deauville d’origine, il ne reste plus grand-chose. Les rares villas du Second Empire, qui se situaient sur les extérieurs de la ville, ont été rasées dans les années 1970. Puis, dès les années 1890, la façade de mer fut complètement modifiée pour le développement des activités balnéaires (4).
Mais la construction et l’évolution de Deauville, s’inscrit, à partir des années 1860, dans un essor déjà ancien pour la villégiature balnéaire (5). En effet, la spécificité de la Normandie réside dans sa capacité à créer un imaginaire pour le reste du pays. Elle s’ouvre à Paris, avec le développement du chemin de fer à partir des années 1848, et le Second Empire marqua pour la région le début d’une massification. Cela la mena à la construction d’un complexe balnéaire le long de ses côtes, lui permettant d’être la première région dite de villégiature des bains de mer (6).
La Normandie au début du Second Empire
Dans les premières heures du Second Empire, la Normandie est comme la majorité des régions de la France, une entité administrative ; celle-ci regroupant cinq département : l’Eure, la Seine-Maritime, le Calvados, l’Orne et la Manche. Il s’avère, que ces départements ont conservé la conscience d’une région forte, avec un passé spécifique et une identité propre. Elle jouit aussi des représentations de ses natifs et des nouveaux arrivants ; des « touristes » qui imaginent une région pittoresque aux portes de la région parisienne et qui se confondent avec les résidents s’exaltant de leur passé et de leur identité.
De plus, la Normandie des années 1850, apparaît comme un cluster proto-industriel, organisé autour de l’activité textile, de l’imprimerie et de l’agriculture, aux portes de Paris et de l’Angleterre. Outre le coton, le lin ou le travail de la laine, la richesse des villes de la Normandie, réputées pour leur production de haute qualité, permet de créer des fortunes qui ont pour objectifs d’investir dans des projets pérennes (7). Charles de Morny comprit cette spécificité, et se tourna vers de grands industriels et financiers pour mettre en place ses projets (8).
Les ports normands ne sont pas oubliés : Dieppe, Fécamp, Cabourg, Ouistreham, Barfleur, Cherbourg ou Granville. Tous donnent la possibilité à la façade de la région de s’ouvrir au commerce de la Manche. Et si Rouen est laissé en arrière, car il ne s’adapte que très difficilement à l’augmentation du tonnage des navires, Le Havre s’impose comme le grand port importateur de coton et de café, et comme premier port tourné vers l’Amérique, créant là encore de grandes fortunes (9).
Cet effort est alors indissociable de la formation d’une classe de notables, propriétaires fonciers, qui veulent créer des fortunes notamment en Basse-Normandie. Soutenus par des préfets, les sociétés industrielles et immobilières sont parfois unies à des responsables parisiens, que sont Guizot ou Fortoul. Ils ont le soucis d’unifier le monde intellectuel parisien, avec une nouvelle élite normande, basée sur sa visibilité, son originalité et sa fonction de futur placement financiers et immobiliers (10)
Deauville ne naît donc pas dans une région « arriérée » (11), mais bien dans un environnement attractif, avec une économie intense, sur une façade ouverte aux grandes activités industrielles de son temps, avec une renommée intellectuelle et artistique, et ouverte par des moyens d’accès modernes.
Deauville, ou la ville naissante d’opérations financières
Ce fut à partir de 1859 que Jean-Francois Olliffe (1808-1869) et Armand Donon (1818-1902), respectivement médecin et banquier, proches de Charles de Morny, achetèrent pour près de 800 000 francs les marais et les terrains vagues à l’ouest de la rivière de la Touque.
Ayant tous trois des relations avec les membres des groupes Rothschild et Pereire, l’aventure de Deauville s’ouvrit à un nouveau monde, passant d’un petit port de pêche, à une future ville où tout le Paris devait se retrouver. Dès ce moment, cette fondation fut considérée comme l’opération financière et immobilière la plus importante jamais réalisée en France pour une action non-industrielle (12).
La ville ne fut pas alors conçue comme une simple station de bord de mer, ouverte aux nouvelles activités des bains de mer, mais bien comme une ville nouvelle, dotée d’infrastructures capable de recevoir une population spécifique. Elle devait être en capacité de dépasser le caractère purement estival des stations des bains de mers, qui furent déjà édifiées. L’ambition propre était de créer un véritable projet urbanistique et portuaire, tentant même de rivaliser avec le port du Havre (13)
Comme une invention pensée avec beaucoup de pragmatisme, Charles de Morny ne put faire sans ses relations. Son tandem avec Armand Donon n’est pas dû au hasard. Cet homme aurait gagné, lors du Coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte, des sommes gigantesques en spéculant sur des rentes immobilières et bancaires. Fin décembre 1851, il fonda à Paris une banque, Donon, Aubry, Gautier et cie, au capital de 900 000 francs. Et à partir de là, Charles de Morny, qui l’aida dans l’obtention de cette fortune lors du Coup d’Etat de son demi-frère, lui confiera la gestion de ses finances, et des placements de ses collaborateurs pour la fondation de Deauville.
Il faut aussi prendre en compte son alliance avec la famille Pereire, qui exploite la compagnie des chemins de fer du midi. Cette alliance conduit Charles de Morny à devenir président de la société anonyme des mines de la Loire. Elle est née de la fraction de la compagnie des mines de la Loire, et cela lui permet, avec la banque de Donon, de mettre sur pied des opérations industrielles de création de lignes de chemin de fer. En acquérant aussi le contrôle de la compagnie des chemins de fer de Carmaux-Toulouse, Charles de Morny, s’octroie la capacité d’être prépondérant sur ce marché qui ne cessait de se développer en France dans les années 1850 (14). Toutes ces opérations financières, ont alors donné la possibilité au tandem Morny-Donon, et Olliffe, très proche d’eux et connaisseur du secteur immobilier, d’acheter ces terrains et de construire les premiers édifices de la ville : La Terrasse (15).
Cet ensemble immobilier regroupe plusieurs industriels, banquiers, ou encore avocats, qui se sont réunis autour du projet de Charles de Morny. Ce derniers et ces hommes, se connurent les années passées avant l’aventure de Deauville, dans le contexte des affaires industrielles et minières. On retrouve parmi eux Edouard Dalloz (1826-1886), avocat de formation, et député, que Charles de Morny rencontra à l’Assemblée (16). S’y trouve aussi Henri Poisson (1824-1901), membre de l’Académie des sciences et proche d’Armand Donon (17). Mais on retrouve surtout Gustave Delahante (1816-1905), grand professionnel des affaires, notamment dans le domaine ferroviaire. Il connu Charles de Morny au début des années 1850, et l’aida dans l’édification de la ligne Madrid-Alicante avec le groupe Rothschild (18). Le projet de Charles de Morny prit un tournant international, lorsqu’un magnat russe du nom de Paul Pavlovitch Demidoff (1839-1885), le rencontra quand il fut envoyé en tant qu’ambassadeur extraordinaire de France en Russie par Napoléon III (19). Héritier d’un empire industriel et minier de l’Oural, sa position d’ambassadeur de Russie fut non négligeable pour la sûreté du projet de Deauville, et pour sa renommée (20).
Deauville est donc une ville nouvelle, créée de toute pièce par un agrégat de financiers, industriels, ou hommes politiques, qui ont tous amené une pierre à cet édifice, mais non sans attendre un retour sur investissement.
Ainsi, le 24 juillet 1863, est signé devant le notaire de Trouville, l’acte de la société de la Caisse de Trouville-Deauville. Société anonyme au capital d’un million de francs, elle fut édifiée par les action de Donon (52%), Morny (10%), Olliffe (2%) et le reste par les associés de Donon et les connaissances et relations de Morny. Dès ce moment l’histoire de Deauville, créée de toute pièce par l’argent, devint la ville où les plus-values immobilières et financières furent les plus importantes de la France à cette période. Les terrains que Donon et Olliffe achetèrent une bouchée de pain en 1859 devinrent des terrains les plus chers jamais trouvés dans les campagnes en 1864, après la construction de la Terrasse.
Deauville : l'église, la Terrasse et diverses villas (1890) / BNF

Casino de Deauville (1908)

La construction des édifices de la Terrasse correspond à une dynamique et une stratégie bien précise. L’idée principale est donc de créer une réelle identité de cette nouvelle ville, mêlant l’identité locale, collée sur l’imagerie de la façade maritime, à l’identité des populations extérieures, parisiennes en majorité, qui viennent passer du temps dans ce nouveau lieu.
Ainsi, des premiers occupant qu’étaient les proches de Morny et de Donon, finissent par s’installer de nouveaux occupant en construisant leurs propres villas dans les arrières de la Terrasse. Ces nouvelles constructions donnent le ton des nouvelles « clientèles », et des nouveaux publics que l’on désire faire venir à Deauville dans les années 1860. Deux grands axes sont alors construits pour faciliter les déplacements : l’avenue Impériale et l’avenue de l’Hippodrome. La première reliait Deauville à Trouville et passait non loin de la gare (construite en 1863), et la deuxième, perpendiculaire à la plage, rejoignait le futur Hippodrome, construit en amont le long de la Touques (23).
Ainsi, l’espace urbain se structure de plus en plus autour d’équipements publics : établissements de bains et de santé, équipements de sports ou de loisirs. Certaines de ces activités deviennent alors des monuments phares, qui assurent à elles seules l’identité de la ville et la promotion de la station. Tout cela s’organise alors autour d’un schéma urbain réfléchit, pour que le visiteur utilise les infrastructures, ou bien qu’il décide d’investir (rentes ou achats immobiliers). À Deauville, on puise dans le modèle anglais des squares qui amènent vers une zone concentrique : le centre-ville. Dans cet espace, les équipements regroupent plusieurs activités, et notamment des espaces commerçants regroupés dans des cités jardins. Mais Deauville, à la fin du XIXe siècle, reste encore dans l’ombre de sa sœur Trouville, toujours très prisée par la population parisienne (24).
Des équipements bien spécifiques de la ville finissent par créer la reconnaissance de la station. Les équipements du bain de mer thérapeutique, ces abris locatifs individuels (25), sont installés sur la plage dès 1864. L’inspiration est purement orientale, monde où l’activité thérapeutique des bains est très courante. Mais au-delà de l’aspect curatif, des équipements qui se doivent d’être majestueux sont installé. Le 15 juillet 1864, Deauville inaugure son tout premier casino face au front de mer. Il fut installé à cet endroit, proche de la Terrasse, des deux avenues et du centre-ville, pour devenir le point névralgique de la station. Jouant un rôle décisif dans l’activité touristique et économique de la ville, il se doit être le curseur principal de la sociabilité de cette ville créée à partir de rien. Installé à deux pas de lui, le Grand Hôtel est lui construit en 1864. Composé de deux cents chambres, et d’espaces de jardins, il fait un écho direct à tous les grands hôtels de l’époque (26).
Mais plus que toutes autres stations de la côtes, Deauville propose un véritable ensemble d’activités sportives dites de luxes : les régates, le golf et surtout les courses hippiques. Son hippodrome terminé en 1864, en amont de la Touques, rejoignant la plage par la dite avenue de l’Hippodrome, est un des plus majestueux construits à la fin du Second Empire. Comprenant plus de 40 boxes, sa spécificité est que son squelette fut construit en métal. Soutenus par des colonnes en fonte, son toit et son ossature ont permis de construire une immense tribune et haut-vent. Typique des bâtiments, dis utilitaires, anglais du début XIXe siècle (filatures notamment), cette architecture métallique à eu les lettres de noblesse qu’elle méritait dans le domaine civil sous le Second Empire. Passant par les gares (celle de Deauville n’est pas en reste), les jardins botaniques, ou les hippodromes, l’architecture métallique fut expressément utilisée pour ses qualités techniques et ornementales (27).
Dans une sphère plus privée et individuelle, l’architecture de la villa des bains des mer est aussi tout à fait typique de la villégiature. À la différence de Trouville, qui a établi directement ses villas sur le front de mer, Deauville a plutôt installé des ensembles immobiliers sur son front. Elle préféra installer les villas plus en intérieur des terres, proches des avenues et des pôles d’activités. D’un point de vue architectural, la villa est une variante de la maison modeste, mais qui rentre dans une dynamique moderne de l’architecture du XIXe siècle.
L’organisation de la demeure s’organise uniquement autour d’un grand hall, servant d’entrée pour les propriétaires et les visiteurs (28), et son architecture extérieure est très éclectique. On peut découvrir des isbas russes, des chalets suisses ou encore des palais romains. À Deauville, par la diversité de leur forme et de leur style, les villas de Deauville sont uniques en leur genre. Comme on peut le voir dans un guide, les villas de Deauville sont décrites comme « élégantes, partout inattendues, où la fantaisie se fait dans ce qu’il y a de plus exquis et de plus ingénieux » (29).
La plupart des commanditaires, qui sont des aristocrates et des notables, désireux d’investir et de se constituer de nouveau cercles de sociabilités, notamment pour les affaires, sont les principaux acheteurs de terrains. Une grande variété de style est alors mise en avant par les constructeurs, et la prévalence est donnée aux grandes vérandas et bow-windows, afin d’intégrer plus facilement le bâtiment au paysage (30). Ainsi, durant les années 1860, à Deauville (mais aussi à Trouville), une grand dynamique et émulation architecturale se développe pour la villégiature des bains de mer. La ville est le lieu parfait pour installer des modèles, afin d’inspirer et de donner envie aux futurs habitants d’être les ambassadeurs de Deauville ; ville nouvelle pour une population nouvelle. Ainsi, l’architecture et l’urbanisme de Deauville sous le Second Empire, devient emblématique de l’architecture balnéaire jusqu’à la Première Guerre mondiale (31).
NOTES
1. Hugo Victor, L’histoire d’un crime, Paris, Calman-Lévy, 1877 ,t.1, p.30
2. Barjot Dominique (dir.), Morny et l’invention de Deauville, Paris, Armand Collin, 2010, p.25
3. On ne peut bien entendu ne pas penser au festival du cinéma américain qui se tient tous les mois de septembre sur les fameuses planches. 4. Barjot Dominique (dir.), Morny et l’invention de Deauville, Paris, Armand Collin, 2010, p.18.
5. Ce fut à partir de 1863 que la première gare de la ville fut inauguré, prolongement de la ligne Paris-Pont-l’Evêque.
6. Guillet François, « L'image de la Normandie : réflexions sur la construction d'une identité territoriale au XIXe siècle », in Études Normandes, 56e année, n°2, 2007, pp. 7-20 (p.10).
7. Lemenorel Alain, « Géographie et structures de l'industrie textile en Haute et Basse-Normandie au XIXe siècle », In Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Tome 97, numéro 3, 1990, pp.355-382.
8. Notamment Augustin Pouyet-Quertier (1821-1891), fondateur de La Foudre, usine à l’anglaise qui le rendra extrêmement riche.
9. Chalin Jean-Pierre, « La Normandie dans les années 1850 », in Morny et l’invention de Deauville, Paris, Armand Collin, 2010, p.40.
10. Guillet François, op. cit, p.15
11. Terme évidemment qui est à prendre dans le contexte du champ lexical de l’époque.
12. En 1859, lorsque le projet de Deauville fut lancé, la banque du Crédit Industriel et commercial (CIC) fut aussi créée. Première banque de dépôts de France, elle est en partie garante de la bonne tenue du projet.
13. Hébert Didier, « Deauville : création et développement urbain, in Situ [en ligne], http://journals.openedition.org/, consulté le 27/04/2020.
14. Stoskopf Nicolas, « Morny et son groupe », in Morny et l’invention de Deauville, Paris, Armand Collin, 2010, p.45.
15. C’est sûrement l’ensemble immobilier typique de Deauville, regroupant l’ensemble Barrière actuel (casino-hôtel) et les grandes villes adjacentes.
16. Il donnera son nom à l’ensemble d’ouvrages concernant le droit et la jurisprudence en France ; les fameux livres rouges Dalloz.
17. Il est aussi le gendre du gouverneur de la Banque de France, il aida Donon à mettre sur pied sa banque après le Coup d’Etat.
18. Souvent mêlé à des entreprises très importantes et obscures, il ne fut jamais inquiété de toutes enquêtes car il ne laissa jamais de vraie empreintes de sa présence.
19. Grand amateur d’art, il fit construire la villa romaine (aujourd’hui détruite), et fut considéré comme un des hommes les plus riches d’Europe.
20. Stoskopf Nicolas, op. cit, pp.55-58.
21. Miquel Pierre, « Morny (Charles-Auguste-Louis-Joseph, duc de) », in Dictionnaire du Second Empire, Paris, Fayard, 1995, p. 854.
22. Avec la capture de Napoléon III le 2 septembre 1870, la constitution de la Commune et l’avancée des troupes prussiennes vers le Havre et la rive sud de la Seine à partir de décembre, l’activité industrielle et surtout ferroviaire en Normandie subit un coup d’arrêt brutal, et mit beaucoup de temps à s’en redresser.
23. Bouillon Françoise, « Le plan d’urbanisme de Deauville », in Morny et l’invention de Deauville, Paris, Amrand Collin, 2010 , pp.75-76.
24. Touillier Bernard, « L’architecture des bains de mer : un patrimoine marginalisé », in Revue de l’Art, Persée [en ligne], https://www.persee.fr, 1993, n°101, pp.35.
25. Destinés à protégés des agressions extérieures, et des regards indiscrets.
26. Par exemple le Meurice à Paris, en encore le Grand Hôtel d’Houlgate, grand hôtel du Second Empire de 1858.
27. Hébert Didier , « L’architecture de la villégiature à Deauville », in Morny et l’invention de Deauville, Paris, Armand Collin, p.99.
28. En effet, la dynamique de construction des villas se fait dans le but de créer une nouvelle sociabilité, organisée dans un cadre privé ; à l’inverse du casino et des bains dans un espace public.
29. Guide des bains de mer de Deauville, Le Havre, imprimerie Lemale, 1868, p.24.
30. Grande baie vitrée incurvée sur un mur extérieur.
31. Hébert Didier , « L’architecture de la villégiature à Deauville », in Morny et l’invention de Deauville, Paris, Armand Collin, pp. 108-109.