Sans Issue ?
Mai 2020
Cette rubrique est dédiée, non pas aux causes désespérées, mais plutot, aux causes désespérantes — des affaires insolubles qui mettent un peu plus en danger des patrimoines déjà fragiles.
Sauvons les pressoirs des duc de Bourgogne de Chenôve
(1238-XVe siècle)
José Raphaël Lévy-Cochaud

« Moi Alix, mère d’Hugues de Bourgogne, j’assigne et assoie à l’église de Saint Bénigne de Dijon un muid de vin et six sous et demi de Dijon sur mon treuil de Chenôve » [1238] (1)
Cour du Bar, JR Lévy-Cochaud, 2019

La même année, les Pressoirs des ducs de Bourgogne de Chenôve (1238-XVe siècle), « site emblématique » du même classement Patrimoine mondial de l’Humanité (3), fermaient ses portes au public.
Le Musée des Beaux-Arts, appartenant à la Ville de Dijon, situé sur l’antique « castrum » romain de « Divio » (270-275) (4), ne l’oublions pas, fut résidence princière, « Logis du roi » puis palais parlementaire et siège du gouverneur.
Vignes de Chenôve (Ier siècle), JR Lévy-Cochaud, 2011, classées UNESCO en 2015

Dynastie (1363-1477) fondée par Philippe le Hardi (1363-1404), qui allait occuper Paris (5) et risquait d’annexer le royaume de France. L’Hôtel de Ville en occupe encore en partie les bâtiments classés.
Splendeur médiévale et de la Renaissance flamande, sa seconde capitale étant Bruges. Avec une Cour d’un raffinement inouï, elle symbolisait une puissance d’abord diplomatique, militaire et aussi culturelle. Son classement UNESCO vient donc couronner un attrait touristique et un souci de sauvegarde du patrimoine sans équivalent.
Nous avons écrit « Culture » et « Diplomatie » et évoqué « Philippe le Hardi ». Il faut donc aussi évoquer le « Vin de Bourgogne » car les bals et banquets ducaux resplendissaient dans l’Europe entière.
Salles des Festins (1450-1455), Livret Palais des Ducs et des Etats, 2010

En 1395 : Philippe le Hardi avait en effet décidé l’interdiction du « très-mauvaiz et desloyal plant, nommez Gaamez » (6), à savoir le Gamay, ainsi que de tous les cépages autres que le Pinot noir. Le « vin de Chenôve », nous allons voir pourquoi, devint dès lors une valeur aux « atouts concurrentiels, défendables et différenciants » (7).
Salle des Festins (1548), JR Lévy-Cochaud, 2019

C’est sans aucun doute ce cru que dégustèrent le roi Henri II (1547-1559), à l'occasion de son Entrée triomphale, « le 1er juillet 1548, par la Porte d'Ouche » (10), en sa Ville de Dijon, puis de celle de son épouse la reine-mère Catherine de Médicis (1547-1574).
Le 22 mai 1564, ce fut en effet son entrée dans la capitale du duché bourguignon. La Ville et la Cour y déployèrent tout le faste possible : « [...] Pacifiques furent les défilés sous les guirlandes et les arcs de triomphe, les harangues fleuries de louanges respectueuses et les échanges de cadeaux. » (11)
Le maréchal de Tavannes (1509-1573), « vieil ami inconditionnel de Catherine » (12), était alors gouverneur de Dijon et lieutenant-général de Bourgogne. Il avait préparé toutes les festivités, dont celles dans la « Salle des Festins du Palais » (1548), aujourd’hui célébrissime « Salle des Tombeaux » du Musée des Beaux-Arts de Dijon. (13)
Charpente et Pressoirs, InFoCom, Ville de Chenôve, 1999

La présence de la vigne à Chenôve et à Dijon est attestée dès le premier siècle après J.-C. Au VIe siècle, Grégoire de Tours (538/539-594) décrit la cité dijonnaise, dominée par « des montagnes très fertiles couvertes de vignes ». (15)
Les vignes de Chenôve donnèrent quant à elles, très tôt et pour bien longtemps, un vin apprécié, au-delà de la France : « Il n’y a guère que les vins de Chenôve et de Gevrey qui vont chez l’Etranger, le reste se consomme dans le pays. », écrivait ainsi l’abbé et historien Claude Courtépée (1721-1781). (16)
Il demeure de cette époque « le Clos du Roy » et le « Clos du Chapitre » (Patrimoine mondial de l’Humanité), en plein renouvellement et, grâce au souci des viticulteurs, en pleine amélioration des plantations et de leur culture.
Charpente, « Le clos de Chenôve », éditions du Patrimoine, 1999

Aujourd’hui, la donne est donc en train de positivement changer Dijon-Métropole souhaite même intégrer ses vignes à une Appellation d’Origine Contrôlée : « Côte de Dijon ». (17)
Quant à une AOC « Côte de Chenôve », celle-ci n’exista jamais (18) et ses climats, issus de 33 hectares de vignoble, sont englobés sous l’appellation « Marsannay ».(19)
Vous ne le savez peut-être pas, car vous ne pouvez plus les visiter ni les voir fonctionner. (20) C’est dans cette ville de banlieue, encore aujourd’hui stigmatisée et déclassée (délinquance et pauvreté), (21) que les glorieux et uniques au monde Pressoirs des ducs de Bourgogne (XIIIe-XVe siècle) furent édifiés.
Philippe le Hardi (1363-1404), fondateur de la dynastie des « Grands Ducs d’Occident », venait régulièrement les visiter, installé tout près, en sa « maison du duc puis du roi » (22), à Chenôve-même.
Il y vendait fièrement son vin de Chenôve « en taverne » et l’on dit que la reine Margot (vers 1290-1315) (23) aimait auparavant à se réfugier dans la grande Halle du Pressoir, assise sur l’une des pierres qui porte son nom…
La magnifique cave en sous-sol, date du premier pressoir, construit à la demande de la puissante Alix de Vergy (1179-1252), veuve du duc capétien de Bourgogne, Eudes III (1192-1218). Notons que ces caves existent encore et que, contrairement au Palais des ducs de Bourgogne, dont il n’existe plus aucun bâtiment de l’époque des ducs capétiens (1016-1361) (24), elles sont un témoignage vivant de cette 1re dynastie. Reconstruite par ordre du duc de Bourgogne, Jean-Sans-Peur (1404-1419), la « Maison des Pressoirs » est celle que vous apercevez de nos jours…
De « ducaux », les Pressoirs deviendront « royaux » en 1477, avec l’annexion à la Couronne du duché de Bourgogne par le roi Louis XI (1461-1483), qui devenait seigneur de Chenôve. Ils seront rapidement privés et, in fine, vendus comme « Bien nationaux », le 12 février 1791, à Jean Poinsard fils, cultivateur à Ahuy, pour la somme de 34,500 livres.(25)
Prouesse architecturale pré-industrielle, ces deux pressoirs, rénovés sous Jean-Sans-Peur (1404-1409), permettaient la production massive de vin à destination de la Cour du Palais ducal et, nous l’avons vu, de l’Europe médiévale, puis royale et impériale en entier…
Pressoir à contrepoids mobile, Jules Tillet, RMN-GP

Unité de temps, de lieu et de production, anticipatrice de plusieurs siècles. Cette production intensive perdura jusqu’en 1920.
« Par leur mode de fonctionnement, ces pressoirs illustrent les compétences technologiques et l'ingéniosité des vignerons du XVe siècle. Comme un énorme casse-noix, ils agissent par un mécanisme de levier (long de 9 mètres pour l'un et de 11 mètres pour l'autre) aussi impressionnant qu'original. Sous le levier, le raisin est disposé sur le plateau de 16 mètres carrés, il est étayé par des claies puis, couvert par des poutres en bois jusqu'à la hauteur du levier. Le plateau est légèrement incliné et muni d'une goulotte pour l'écoulement du jus. L'action d'une vis à cabestan entraîne le levier qui comprime le raisin. Sur l'axe de la vis, un contrepoids mobile de 4 tonnes pour l'un et de 8 tonnes pour l'autre, amplifie la pression. Ce mécanisme de contrepoids mobile en pierre est unique en Bourgogne ».(26)
On ne trouve nulle part ailleurs dans le monde de pressoirs entiers pourvus d’un tel mécanisme.(27) Atouts concurrentiels défendables et différenciants touristiques (histoire, culture, civilisation, savoir-faire, architecture, etc.) inouïs !
G. Cochaud expliquant son mécanisme, InFoCom, Ville de Chenôve, 1999

Ainsi par exemple, « En 1643, le constat est […] alarmant : le commissaire royal constate d’importants dégâts et entend des témoins qui indiquent qu’"une partie de la maison fut ruinée (…) par les gens de guerre (…) il y a plus de cinquante ans sans que l’on y ait fait du vin depuis", qui évoquent aussi un épisode cruel pour la région entière : « le passage de l’armée de Gallas de l’année 1636 » […]. Le pressoir proche de la façade "est en bon état mais celui qui est au bout de la porte du côté du clos est entièrement ruiné […]" ».(29)
Quant à l’ultime réparation connue : « En 1987, à l'initiative de la municipalité, l'un des deux pressoirs a été remis en état ».(30)
Jusqu’en 2018 dernier, vous auriez pu les admirer, lors de la Fête de la Pressée (31), et voir celui-ci fonctionner, parmi la foule qui s’y massait. Et ce même s’ils sont « privés », grâce au bail emphytéotique, acté en 1986-1987, entre l’ancien propriétaire et la Ville de Chenôve, alors dirigée par le Député-Maire et Secrétaire d’Etat (notamment au Tourisme), Roland Carraz (1977-1999), agrégé d’Histoire.
Sous l’égide également de Christine Lucas, d’Adrien Cassina, puis d’Eddie Gaillot, directeurs de la Culture et de Georges Cochaud, animateur du Patrimoine, avec bien d’autres acteurs, dont moult bénévoles, que nous ne pouvons citer ici ; visites des Pressoirs et fête scandaient la haute-saison. Qu’en est-il aujourd’hui ? Difficile de le savoir…
Fête de la Pressée, 1988

Ils sont, sauf travaux entrepris "subrepticement", dans un état de délabrement alarmant : un pressoir ne fonctionne plus et une bâche scinde la bâtisse et sa magnifique charpente de chêne (XVe siècle), rongée par les parasites. Y sont camouflés des cartons de bouteilles, derrière cette bâche, coupant l’ensemble monumental en deux. Un studio en contreplaqué rompt, sous les bois de cette colossale charpente, la perspective.
Or, la zone géographique du classement UNESCO des Climats du vin de Bourgogne (2015) inclut bel et bien le « clos du Roy » de Chenôve et, dans la « liste des Musées et sites emblématiques » (32), les Pressoirs des ducs de Bourgogne de Chenôve, « incontournables » et « Témoins de l'architecture et de la technologie viticole du Moyen-Age » (33), du « travail de la vigne et du vin » attirant chaque année « des visiteurs originaires de tous les continents ». (34)
Que faire ? Malgré toutes les bonnes volontés, à commencer par celle du Maire de Chenôve, M. Thierry Falconnet (2015-), historien de formation et celle de la Métropole de Dijon.
Un classement « Monument historique » national et plénier, au cœur Climats du vignoble de Bourgogne-UNESCO, pourrait conduire à une restauration urgente. (35)
A la remise en état de la toiture, en laves (36) comme à l’origine ou, au moins et à défaut, en tuiles plates de Bourgogne, à la valorisation de la façade, à son ouverture sur l’étroite rue Salengro par le percement d’une baie vitrée permettant d’apercevoir les Pressoirs éclairés.
Et puis, qui sait, à terme, à l'adjonction d'un Musée de la civilisation de la vigne (Orient-Occident, Europe, France, Bourgogne, Dijon ; poésie arabe, hébraïque, gréco-latine et médiévale), sans négliger le "folklore", toujours aussi attrayant.
Pour tout cela, il faut que le propriétaire, motivé par un geste fort, en comprenne les enjeux. Que les services du ministère de la Culture et de la DRAC-Bourgogne-Franche-Comté puissent procéder à l’inspection des Pressoirs.
Le village revivrait, la ville de Chenôve, du plateau à sa cité HLM, serait fièrement réunifiée et la visite du Palais des ducs serait enfin complétée. Les enfants, bien entendu, se régaleraient devant tant d’ingéniosité. En tout cas, ce serait une première pierre à l’édifice.
C’est pour toutes ces raisons, et quitte à prendre des risques, que j’ai récemment lancé, passionné par ce monument, que je fis visiter à des touristes médusés, cette pétition à destination du ministère de la Culture-DRAC-BFC, en mon nom propre : « Pour le classement Monument Historique des Pressoirs des ducs de Bourgogne à CHENÔVE 21 » .
Point de mise en cause des politiques, du propriétaire et de leurs projets : juste un espoir et la volonté de les épauler. La signer en vaut la chandelle.
NOTES
1.« Le clos de Chenôve, La cuverie et les pressoirs des ducs de Bourgogne, Histoire, archéologie, ethnologie (XIIIe-XXe siècle) », Côte-d’Or, dossier de l’art, Hors-série n° 1, éditions Bourgogne du patrimoine, éditions Faton, 1999, Dijon, p.3.
2. Harry Bellet, « Le Musée des beaux-arts de Dijon se réinvente » in Le Monde.fr, publié le 17 mai 2019 à 15h43.
3. Dossier de presse, « Les Climats du vignoble de Bourgogne, Patrimoine mondial », Association des Climats du vignoble de Bourgogne, Patrimoine mondial, novembre 2015, p. 9.
4. Dijon, Histoire urbaine, Réalisation et Production : Institut pour une meilleure connaissance de l’histoire urbaine des villes (ICOVIL), 1997, Dijon, p. 13, 46 et 47.
5. Cf. le site Internet de la Tour Jean-sans-Peur (1409-1411), propriété de la Ville de Paris, ouverte à la visite.
6. « Ordonnance de Philippe le Hardi, 1395 », conservée aux Archives municipales de Beaune.
7. Terme contemporain de marketing appliqué à un site touristique pour en signifier son caractère unique.
8. « Le clos de Chenôve, La cuverie et les pressoirs des ducs de Bourgogne, Histoire, archéologie, ethnologie (XIIIe-XXe siècle) », op. cit., p. 17 et 18.
9. Henri Marc, Histoire de Chenôve près Dijon, éditions Le Livre d’Histoire, 2013, Paris, réédition de 1893, p. 149 et 150.
10. « Mémoires de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon, Partie des Sciences », année 1832, Frantin, imprimeur de l’Académie, Dijon, p. 184.
11. Jean Orieux, Catherine de Médicis, éditions Flammarion, 1986, Paris, p. 352.
12. Idem, p. 352.
13. Livret Palais des Ducs et des Etats, 2010.
14. Henri Marc, Histoire de Chenôve près Dijon, op. cit. , p. 17 à 20.
15. Dom Denise, Les vignes et les vins de Bourgogne-Mémoire d’un moine cistercien, 1779, Clémencey, éditions Terres en vue, Fécamp, 2005, p. 51.
16. Henri Marc, Histoire de Chenôve près Dijon, op. cit., p. 6.
17. Livret de l’exposition, La vigne et la ville, le dijonnais, territoire viticole et site Internet de Dijon Métropole, « Actualités », « Grands Projets », « La renaissance du vignoble ».
18. « Compte rendu de la dégustation du mercredi 11 janvier à 18h, Domaine Tissier-Drouin à Chenôve », DIVINIO.
19. Carte géologique des Climats du vignoble de Bourgogne, UNESCO.
20. Nicolas Durdilly, « Chenôve : Une fête de la Pressée… sans les pressoirs » in Le Bien Public.fr, publié le 8 septembre 2019 à 17 h 38.
21. Cf. http://historique-mjc.blogspot.com/2015/10/1994.html (en 1994, le centre commercial Saint-Exupéry était incendié, léchant les immeubles HLM attenants, etc.) ; Sous la direction de Véronique Le Goaziou et Laurent Mucchielli, « Quand les banlieues brûlent... Retour sur les émeutes de novembre 2005 », éditions La Découverte, 2006, Paris, p. 1 ; « Un résumé des 11 481 crimes et délits recensés pour l'année 2014 à Chenôve et ses environs », Linternaute.com, 2020 ; sur la pauvreté à Chenôve au sein du Grand-Dijon, « Contrat de ville, Communauté urbaine du Grand-Dijon, 2015-2020 », p. 140 .
22. « Le clos de Chenôve, La cuverie et les pressoirs des ducs de Bourgogne, Histoire, archéologie, ethnologie (XIIIe-XXe siècle) », op. cit., p. 4.
23. Ne pas confondre avec la fille de Catherine de Médicis, il s’agit là de l’épouse du roi Louis X le Hutin (1314-1316, fille du duc capétien Robert II de Bourgogne, roi de Thessalonique (1272-1306).
24. En 1802 fut en effet détruite la Sainte-Chapelle (1172-1400) du palais capétien, Cf. « Dijon, Histoire urbaine », op. cit., p. 47 pour laisser place au « Grand Théâtre » (1810-1828) : Cf. Sous la direction de Félicien Carli, « Petite Histoire de l’architecture, Dijon depuis l’an 1000 », éditions du CAUE de Côte-d’Or, 2013, Dijon, p. 64.
25. Henri Marc, Histoire de Chenôve près Dijon, op. cit., p. 150 et Emmanuel Leduc, « Chenôve sous la Révolution », Ville de Chenôve, 1989, Chenôve.
26. Site Internet de la Ville de Chenôve, « Ma ville active », « Patrimoine & tourisme », « Les Pressoirs des Ducs de Bourgogne ».
27. Le clos de Chenôve, La cuverie et les pressoirs des ducs de Bourgogne, Histoire, archéologie, ethnologie (XIIIe-XXe siècle), op. cit., p. 26.
28. « Pressoirs des ducs de Bourgogne », Ville de Chenôve.
29. « Le clos de Chenôve, La cuverie et les pressoirs des ducs de Bourgogne, Histoire, archéologie, ethnologie (XIIIe-XXe siècle) », op. cit., p. 12.
30. Site Internet de la Ville de Chenôve, op. cit.
31. Nicolas Durdilly, « Chenôve : Une fête de la Pressée… sans les pressoirs » in i, op. cit.
32. Dossier de presse, « Les Climats du vignoble de Bourgogne, Patrimoine mondial », Association des Climats du vignoble de Bourgogne, op. cit., p. 9.
33. Dossier de Classement au titre de la Côte de Nuits, DREAL, Bourgogne-Franche-Comté, p. 1 et 2.
34. Invitation de Jean Esmonin, Maire de Chenôve (1999-2015), conseiller général et vice-Président du Grand-Dijon « A la découverte des Climats du vignoble de Chenôve », mai 2013.
35. Cf. « Les effets de la protection » découlant du classement Monument historique » (article L621-15 du Code du patrimoine).
36. Equivalent du terme « lauzes » les « laves de Bourgogne » sont des pierres de calcaire séchées, non gélives mais lourdes, dénommées ainsi car elles sont « levées » ou « lavées » par la pluie. Elles sont comme ici remplacées par des tuiles quelconques, plus économiques.