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Photo du rédacteurAlexandra Sobczak-Romanski

Incendie de l’église Saint-Trivier : après la consternation, le miracle

Dernière mise à jour : 21 nov. 2023


L’incendie de l’église de Saint-Trivier-de-Courtes survenu dimanche soir a ému les internautes. Mais c’est surtout de ce village de l’Ain que l’émotion fut la plus grande. Pour le Maire, la Paroisse et les habitants, cet épisode douloureux n’a pas été sans leur rappeler le tragique incendie de Notre-Dame-de-Paris. Certains ont d’ailleurs surnommé leur église « la petite Notre-Dame ». Après l’émotion pour certains, voire le traumatisme pour d’autres, l’heure est au bilan. Après avoir vu les flammes dévorer le clocher et assisté à l’effondrement sa flèche, le pire était à craindre, en particulier pour les œuvres contenues dans l’église. Or malgré la violence de l’incendie, aucun sinistre concernant les œuvres est à déplorer.

Contrairement à ce qui avait été écrit dans la presse, le Maire a pu ouvrir l’édifice et avec l’aide des pompiers et des élus présents, tous les tableaux et objets qui pouvaient être en péril ont été retirés rapidement et placés en lieu sûr. Seul le Christ sur Poutre de Gloire n’a pas pu être décroché, mais il a résisté a l’effondrement de la flèche. On peut vraiment parler de miracle en ce soir du premier mars 2020 à Saint-Trivier-de-Courtes. Seule une main de la statue de la Vierge, située à l’extérieur de l’édifice, a été endommagée.

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Concernant l’église elle-même, il faudra donc reconstruire la flèche, une petite partie de la charpente et panser les plaies de la toiture, mais le pire a vraiment été évité. Quant aux causes exactes de l’incendie, il semblerait que ce soit un court-circuit dans le système électrique de l’horloge du clocher qui soit responsable du sinistre, court-circuit survenu, peut-être, suite aux violents orages qui ont sévi ce jour-là. Bien évidemment, ce genre d’accident génère, chez certains, des commentaires haineux. Si effectivement, les profanations et autres actes de vandalismes « gratuits » dans les églises, sont de plus en plus fréquents, ou du moins, de plus en plus médiatisés, concernant le drame de Saint-Trivier-de-Courtes, il ne s’agit en aucun cas d’un acte perpétré par un déséquilibré ou pire, par un terroriste. C’est bel et bien un accident, comme cela peut se produire dans n’importe qu’elle maison d’habitation, ou dans tout autre édifice. Bien entendu, peut-être qu’une vérification des systèmes électriques des églises devrait se faire de façon plus régulière pour éviter ce genre de sinistre, mais malheureusement, ce n’est pas nous qui faisons les lois. Saluons encore une fois le courage et le professionnalisme de tous ceux qui, en ce soir du 1er mars, ont tout mis en œuvre pour que les dégâts soient limités et qu’il n’y ait eu aucune victime à déplorer. Si les miracles sont la spécialité de Lourdes, il y en a bien eu un ce soir-là à Saint-Trivier-de-Courtes. Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à soutenir La Gazette du Patrimoine en cliquant ici.

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