Encore un article qui va déranger les populations confinées et hermétiques à tout autre sujet que le virus qui nous touche. Mais essayons de nous entendre dans cette période qui devrait être une période de fraternité et d’apaisement permettant de supporter l’insupportable et, surtout, essayons de penser qu’il y aura un « après ».
Un « après », c’est ce qu’attend le maire de La Chapelle-Saint-Mesmin, en se désolant de l’état d’abandon d’un élément du patrimoine architectural de sa commune et qui appartient au Centre Hospitalier. Cet édifice qui faisait office d’EHPAD jusqu’en 2018 est désormais fermé et régulièrement squatté.
Sa vente à un promoteur avait été envisagée dès sa fermeture, mais pour le moment, visiblement, aucun projet de rachat n’a abouti. Même si les issues ont été condamnées, cela n’empêche pas les squatteurs de saccager régulièrement les lieux. Si une solution rapide n’est pas trouvée, que restera t-il de « l’ancien séminaire » ? Pas grand-chose à priori, car l’ensemble est déjà fort dégradé.
En pleine épidémie de corona virus, la direction de l’hôpital a d’autres préoccupations que l’avenir de son patrimoine bâti, et c’est bien légitime. Mais une fois cette crise passée, il faudra peut-être songer à sauvegarder cet élément de la mémoire collective. D’ailleurs, il n’y a, hélas, pas qu’à La Chapelle Saint-Mesmin que les hôpitaux n’ont que peu d’inclination pour leur patrimoine bâti. Il suffit de se rappeler le triste sort du presbytère de Mamers.
Lire l’article.
Vous avez aimé cet article ?
N’hésitez pas à soutenir La Gazette du Patrimoine en cliquant ici.
Sources : La Nouvelle République du Centre Crédits photographiques : Pascal Proust
Comments