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    Urgences Patrimoine Communication et Mécénat
  • 27 avr. 2020

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Malgré le confinement, les pelleteuses ne chôment pas en ce moment et les chantiers de démolition du petit patrimoine de nos territoires vont « bon train », c’est le cas de le dire.


C’est en août 1870 que le premier train entrait en gare de Clamecy (Nièvre). La capitale du Haut-Nivernais était ainsi reliée à Auxerre grâce à cette ligne de chemin de fer. Ce témoin du patrimoine ferroviaire, construit en 1888, après 103 ans de bons et loyaux services, avait été désaffecté en 1985 et remplacé par un pont plus large.


Mais il faisait partie du paysage et sa présence était là pour rappeler la grande époque des chemins de fers français. Sous haute surveillance de la SNCF, il était contrôlé tous les six ans. Mais lors du dernier contrôle, il a été jugé trop vétuste et il vient de finir à la benne.


Le chantier a été qualifié de « chantier coup de poing » par une des entreprises de démolition, tant son délai d’exécution fut court. Un des ouvriers présents sur le chantier s’est même ému de la qualité de la construction et du savoir-faire des anciens bâtisseurs tant celui-ci a résisté aux puissantes pelleteuses avant de céder.


Le coût du chantier s’élève à 244.000 euros, financés en grande partie par le Conseil Départemental avec le « soutien » de la SNCF. Sans doute qu’avec cette somme, on aurait pu le restaurer afin qu’il puisse fêter ses 150 ans, mais c’est l’option démolition qui a été choisie.


Donc, l’ouvrage long de 16 mètres de long et de 4 mètres de large, élargi à 8 mètres en 1930, a dit adieu aux puissantes roches nivernaises qui lui servaient d’appui et ses 860 tonnes de pierres ne sont aujourd’hui plus qu’un souvenir.


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Une fois encore, ce « petit patrimoine » qui disparaît dans l’indifférence n’aura aucune incidence sur le « glorieux » patrimoine national, mais à force de supprimer ces précieux petits témoins de l’histoire, que restera- t’il de la mémoire de nos provinces ?



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Nous avons été contacté par l’association pour la Reconstruction du Donjon de Coucy (ARDOCC), afin de relayer leur combat. Un combat qui dure depuis plus de trente ans, dans l’espoir de remettre debout le donjon d’une des plus grande forteresse d’Europe. Certes, bien des édifices de l’époque médiévale sont volontairement laissés à l’état de ruines comme témoins historiques, tout en étant bien entretenus, afin d’être transmis aux générations futures. C’est d’ailleurs le cas à Coucy, où de nombreuses manifestations sont organisées dans l’enceinte de l’ancienne forteresse. Mais le Château de Coucy est un cas à part, car son imposant donjon fut détruit par les Allemands en 1917. Paul Doumer, alors Président de la République, a souhaité que ce puissant édifice, alors mutilé par l’ennemi, reste en l’état comme « témoin de la barbarie du peuple Allemand ». À l’heure où tous les États œuvrent pour la paix, et qu’il est question de la Grande Europe, ils serait peut-être judicieux de reconstruire ce donjon en signe d’union, avec un regard bienveillant résolument tourné vers l’avenir. Redonner un donjon à Coucy, c’est ériger un symbole fort. Non pas parce qu’il faut oublier, mais qu’il faut savoir orienter l’Histoire vers la réconciliation. C’est la raison pour laquelle Urgences Patrimoine soutiendra ce projet au côté de l’ARDOCC, même si les chances de voir un jour le donjon reconstruit sont infimes. Merci de signer et de partager la pétition en fin d’article. Voici le message de l’ARDOCC : Le Château de Coucy est une des grandes merveilles d’Europe du XIIIème siècle. Plusieurs sites web lui sont consacrés mais aucun n'aborde l'affront fait à l'humanité par le maintien de l'état de ruine. Coucy, forteresse aussi majestueuse que celle de Carcassonne se trouve sur un éperon rocheux dans le département de l’Aisne, au nord de Soissons et à 130 km de Paris. Construit par Enguerrand au Moyen-âge, il était si imposant que son seigneur pouvait défier les puissances qui rivalisaient pour la domination de l'Europe. Sa devise « Roi ne suis, ni prince, ni duc, ni comte aussi : je suis sire de Coucy » témoigne de sa souveraineté dans l'Occident Judéo-Chrétien.


En 1917, le haut commandement allemand (sans ordre explicite du Kaiser) a miné le plus fort Donjon du monde ainsi que les quatre tours d’angle du château et ravagé le village. Il fallait détruire les sites militaires potentiellement dangereux. Peu après la destruction et le retrait de l'Armée impériale, la France par un arrêté subalterne sur demande du Président de la République Paul Doumer, décréta que le Donjon resterait en ruines « pour montrer aux générations futures la barbarie du Peuple Allemand ». La France a donc laissé le site en l’état et le Donjon est actuellement au XXIème siècle toujours en ruines !


L'association pour la Reconstruction du Donjon de Coucy (ARDOCC) existe depuis 1987 et compte environ 400 membres car elle est associée avec Les Amis de Laon. L’ARDOCC demande à ce que ce tas de pierres soit enfin déblayé en conservant et classant les nombreuses pierres de parement récupérables en vue d'une reconstruction partielle ou totale et ceci afin que ce colossal Donjon martyr, soit mis en valeur et devienne le symbole de la réconciliation franco-allemande, européenne et mondiale, puisque le conflit de 14-18 a engendré deux guerres mondiales. L'ARDOCC vous invite à nous rejoindre car ce n'est que par le nombre que nous parviendrons à convaincre les Institutions Européennes à l'acte fort et symbolique d’une reconstruction. A l’heure actuelle, les sympathisants à la cause de l’ARDOCC ne se comptent plus et sont innombrables dans de nombreux pays du monde. Signez la pétition ici !


Quelques un de nos soutiens : • Gesellschaft für Internationale Burgenkunde • Otto de Habsbourg • Zita, impératrice d'Autriche, mère d'Otto de Habsbourg • Madame Gorecki-Schönberg • Mme Fontaine • M Jean-Marie Bockel • M Daniel Hoeffel • La Société des Amis de Laon et du Laonnois • M Jean Lassalle, député. • M Nicolas Dupont Aignan, député • M Xavier Bellamy, député européen • Barbara Tuchman.



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En 2012 la famille Rothschild a fait don du château et de son Parc à la commune qui en est désormais propriétaire. Un bail de location a été signé avec un promoteur local qui a officiellement ouvert une école de gastronomie. Prestigieuse école qui est un fleuron incontesté dans le domaine de la gastronomie française. Les élèves de l'école s'exercent ainsi au sein des restaurants du Château (Le Baron) et de son parc (Le Chai) dans le cadre de séminaires ou mariages (salons du château), ainsi que dans un complexe hôtelier situé en entrée de ville (Le Paxton) et dans un petit restaurant situé en face du parc dans les locaux de l'école Ferrière.


D’ailleurs, le château lui-même est disponible à la location pour des mariages ou des séminaires.


Nous avons été alertés cette semaine par l’association« R.E.N.A.R.D (Rassemblement pour l’Etude de la Nature et l’Aménagement de Roissy-en-Brie et son District) , qui se bat pour empêcher la construction d’un complexe hôtelier de luxe, au sein même du parc protégé, juste à l’entrée d’honneur du domaine. Un projet qui dénaturerait fortement l’environnement du château.


Nous n’avons jamais été contre les projets hôteliers ou immobiliers dans les monuments historiques, à partir du moment où ils permettent la sauvegarde d’un édifice en péril.


Nous sommes conscients que le développement économique d’une Région, passe par son offre hôtelière, haut de gamme de préférence, pour attirer une clientèle ayant les moyens de consommer.


Or,ce projet peut très bien être réalisé de l’autre côté du parc, à proximité de l’école et ainsi, ne pas nuire à l’ensemble classé.


Nous sommes extrêmement surpris que la DRAC d’Ile de France, par la voix du Préfet de Région, ait donné son accord pour la construction de cet hôtel, et par la même occasion, autorisé l’abattage des arbres de cette parcelle inscrite.


Nous sommes d’autant plus surpris, que c’est cette même DRAC qui s’est opposée au projet de réhabilitation du Château du duc d’Épernon, rendant son avenir plus qu’incertain.


C’est la raison pour laquelle, nous avons souhaité relayer les inquiétudes de l’association R.E.N.A.R.D, qui sont bien légitimes.


Voici leur communiqué :


Un projet d’hôtel 5 étoiles menace le château de Ferrières-en-Brie

et son parc, classé Monument Historique et Site Naturel Inscrit.


Mi-mars des habitants de Ferrières-en-Brie contactaient l’Association R.E.N.A.R.D, car ils s’inquiétaient des dégâts causés par un abattage important d'arbres plus que centenaires dans le Parc du Château de Ferrières. Nous avons appris que ces travaux précédaient la construction d’un hôtel 5 étoiles dans le parc du château, classé dans l’inventaire national des monuments historiques.


Impossible d’imaginer un projet semblable dans le parc du château de Versailles, de Champs-sur-Marne ou de Vaux le Vicomte !


En plus de supprimer des arbres d'une grande valeur environnementale et paysagère et les abris qu'ils offrent à la faune sauvage, la coupe intervient en pleine période de reproduction et d'élevage des jeunes. Nombreuses sont les espèces sauvages protégées dérangées ou détruites : écureuils, chauve-souris, oiseaux… Sans autorisation.


Le projet d’hôtel est un bâtiment à R+2 étages, qu’il est prévu de construire le long de la rue du Château, à quelques mètres de la grille d'honneur, avec une nouvelle entrée. L'impact paysager de ce projet serait désastreux : ce parc , le seul parc Napoléon III en Europe serait gravement dégradé si la construction aboutissait.



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L’affichage obligatoire des travaux n’a pas été réalisé. La mairie prétend ne pas pouvoir donner la copie de l’autorisation. Nous avons, avec l’aide d’un avocat, déposé un référé mesure utile au Tribunal Administratif pour avoir la copie du dossier du projet. Nous venons de déposer au Tribunal Administratif une requête pour annulation de l’autorisation et un référé suspension pour empêcher la poursuite des travaux.

Nous avons besoin de moyens financier. Le site HELLO ASSO vous permet d’y contribuer ici


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Vous trouverez tous les renseignements et documents sur notre site.

Nous répondons à vos questions : association-renard@orange.fr et 06 45 61 42 27


Philippe ROY Président de l’Association R.E.N.A.R.D. et le conseil d’administration le 22 avril 2020


R.E.N.A.R.D.


Rassemblement pour l’Etude de la Nature et l’Aménagement de Roissy-en-Brie et son District

Association loi 1901 créée le 24 novembre 1978, siège en Mairie 77680 Roissy-en-Brie

Agréée de Jeunesse et d’Education Populaire sous le n° 77 JEP 03 302 R 88

Agréée de protection de l’environnement pour la Région Ile-de-France (article L.141-1 du Code de l’Environnement)

Habilitée à prendre part au débat sur l’environnement pour la Région Ile-de-France dans le cadre d’instances consultatives

(article L.141-3 du Code de l’Environnement)

N° SIRET : 39070756000012

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