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Cela fait maintenant deux ans qu’Urgences Patrimoine avait été appelée en renfort par André Bideaux, le président de l’association « Élan du Château de Westhove ». Après une pétition qui a connu ce que l’on peut appeler un « succès d’estime », les choses ont stagné pendant de longs mois sans la moindre lueur d’espoir, car le maire refusait toujours de donner une chance à ce patrimoine emblématique de sa commune, à cause d’un montant jugé trop élevé du montant des travaux de restauration.Il faut rappeler que l’édifice a été laissé à l’abandon depuis 2014, malgré sa mise sous protection par la DRAC en 2011 et que son état est plus que préoccupant.


Suite à la lecture d’un article de La Voix du Nord en mars 2020 qui indiquait que la maire n’envisageait pas la restauration du château lors de son nouveau mandat, nous avons relancé la « machine », « armé » de notre Gazette du Patrimoine.Notre premier article a fait grand bruit et un internaute l’a relayé à Stéphane Bern qui s’est empressé de prendre contact avec nous, suivie de la déléguée régionale Hauts-de-France de la Fondation du Crédit Agricole, Viviane Olivo, prête à étudier de près une demande d’aide financière.Stéphane Bern s’est montré très à l’écoute et, après quelques échanges, a contacté Monsieur Ben Amor, Le maire de Blendecques pour essayer de l’orienter vers un projet de réhabilitation. Hélas, ce dernier n’a pas cru bon de lui répondre, pensant que ce n’était pas le « vrai » Stéphane Bern qui l’avait contacté. Il aura fallu un article dans L’Indépendant du Pas-de-Calais pour que l’édile comprenne que Monsieur Bern été prêt à s’engager pour Westhove, avec le soutien du siège de la Fondation du Patrimoine.

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À notre demande, suite à l’arrivée de ces nouveaux « acteurs » dans ce dossier , nous avons conseillé au président de l’Élan du Château de Westhove, de rencontrer une nouvelle fois le maire. À l’issue de ce rendez-vous, lors duquel Monsieur Ben Amor s’est montré conciliant et attentif, nous pouvons enfin entrevoir un espoir de renaissance pour ce patrimoine en souffrance.Seulement, il y a une condition : que Stéphane Bern vienne en personne à Blendecques pour lancer officiellement le projet de restauration.Nous avons donc averti Stéphane Bern, qui s’est montré un peu surpris par cette requête, puisque le maire n’avait pas trouvé bon de répondre à sa première sollicitation, mais il a tout de même accepté de « relever le défi », si cela doit permettre au château de sortir enfin de sa torpeur.Il viendra donc à Blendecques, dès que son emploi du temps le lui permettra.


Bien entendu, nous continuerons à soutenir ce projet de sauvegarde au côté de l’association locale, notamment pour mobiliser d’autres acteurs pouvant apporter un soutien financier au projet. Comme quoi il ne faut jamais abandonner, malgré les difficultés et les moments de doute. Nous espérons que notre prochain article sur ce sujet aura pour titre « Westhove à l’aube de sa renaissance ».

Nous profitons de cet article pour remercier Monsieur Stéphane Bern pour son implication, Madame Viviane Olivo pour sa proposition de soutien de la Fondation du Crédit Agricole Hauts-de-France, Monsieur Ben Amor, Maire de Blendecques, pour avoir accepté d’envisager enfin l’avenir de ce patrimoine et bien entendu merci à Monsieur André Bideaux, président de l’association de sauvegarde locale, qui n’a jamais abandonné l’espoir de voir renaître le château.


Merci également, aux femmes et aux hommes de « l’ombre » qui nous permettent de faire avancer les choses…


À suivre…

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C’est au cœur de l’ensemble urbain historique de Malo-les-Bains que se situe une villa pas comme les autres. En effet, son architecture est inspirée des villas viennoises du début du XXe siècle, ce qui fait d’elle un patrimoine remarquable par son originalité et sa singularité.


D’ailleurs, elle fait partie du patrimoine clairement affiché comme « remarquable » par la Communauté Urbaine de Dunkerque l’a référencé comme faisant partie des 180 villas présentant un intérêt incontestable pour la ville et qu’il faut préserver. Sur la fiche qui lui est dédiée on peut lire : « Patrimoine exceptionnel, nombreux détails de grande qualité à préserver (portes, ferronneries, bas-reliefs, pilastres en pierre sculptée). Grand jardin clos. »Sauf que cette villa a fait partie d’un lot acheté par un promoteur pour construire des logements sur le terrain attenant, mais il s’était engagé à la préserver.Or, après quelques timides débuts de travaux, plus rien ne se passe et, désormais, l’état d’abandon de la villa ne fait plus aucun doute. Ce qui ne fait plus aucun doute également, ce sont également les dégradations dont elle a déjà été victime.

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Dans l’article source du Journal La Voix du Nord, le promoteur immobilier Beci, qui en est le propriétaire, informe que le projet de construction de logements est abandonné, mais il ne donne pas plus de détails sur les raisons de cette décision. Aucun détail non plus sur le sort qu’il réserve à ce patrimoine remarquable.Nous espérons que le mur qui a été détruit en prévision des travaux sera reconstruit, afin de permettre peut-être, de proposer à nouveau à la vente cette magnifique demeure et qu’elle aura la chance de trouver un acquéreur respectueux du patrimoine et de la mémoire des lieux. Un acquéreur qui saura lui rendre sa superbe et lui offrir un avenir digne d’elle.


En attendant, souhaitons que la Communauté Urbaine garde un œil sur cette villa. Peut-être que la Direction Générale des Affaires Culturelles pourrait également intervenir en instruisant une mesure de protection, ce qui obligerait alors le propriétaire à faire l’entretien nécessaire pour assurer au moins la mise en sécurité de la « belle Viennoise ».Encore une fois, nous voyons ici la limite des « appellations » et des labels qui sont d’une inutilité confondante dès qu’un litige apparaît.


À suivre…

Lire l’article de La Voix du Nord ICI.

  • Photo du rédacteur: Alexandra Sobczak
    Alexandra Sobczak
  • 25 juin 2020

C’est le mardi 23 juin au matin, que la statue de la Vierge de Sumène, dans le département du Gard, a été retrouvée vandalisée. La statue a été érigée là en 1950, entre la Départementale 999 qui mène au Vigan et la Départementale 986 qui monte vers l’Aigoual, non loin du pont d’Hérault. Le symbole religieux représente « un guide » pour les voyageurs et veut les préserver des routes dangereuses. 


Ce sont des passants qui ont découvert la statue en morceaux, sa tête gisant près de son socle. Non loin de là, une grosse pierre a été retrouvée et c’est elle qui aurait pu servir à commettre cet acte de vandalisme.Bien entendu, le Maire de la commune a déposé plainte et une enquête est en cours, mais on connaît déjà l’issue… À moins que par miracle l’auteur des faits se dénonce, mais nous savons que les miracles ont lieux à Lourdes, pas à Sumène.

Un vent de folie souffle sur notre pays et bien au-delà et nos statues ont bien du souci à se faire. Entre les « barbouilleurs » qui recouvrent les œuvres de peinture et les casseurs qui les détruisent, on peut s’inquiéter quant à l’avenir de ce patrimoine.Certes, cette statue n’était pas « ancienne », mais les auteurs de ce genre d’acte ne font aucune différence. Ils s’attaquent aux symboles et non à la valeur « patrimoniale ».Il est vrai que de voir des images de statues vandalisées dans le monde entier, cela peut donner des idées à des décérébrés qui ne savent pas quoi faire de leurs journées.

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