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  • Photo du rédacteur: Alexandra Sobczak-Romanski
    Alexandra Sobczak-Romanski
  • 18 févr. 2020

C’est le titre du Journal Le Télégramme pour annoncer la fin de la chapelle Sainte Thérèse. Effectivement, comme l’écrivait Beaumarchais, il vaut mieux « se presser de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer ».

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Quoi qu’il en soit, la petite chapelle bretonne, située sur les terres des anciennes usines Bolloré à Scaër dans le département du Finistère, n’est plus.

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Elle aura fait beaucoup parler d’elle, car déjà en 2007 il était question de la « déconstruire » pour la faire revivre ailleurs. Il y a deux mois, cette fameuse « déconstruction » était toujours annoncée. Le clocher avait été démonté pour des raisons de sécurité, les vitraux déposés et les ardoises retirées.

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Mais aujourd’hui, plus aucun doute, la chapelle n’a pas été déconstruite, elle a bel et bien été démolie. Une triste fin pour ce petit édifice, qui était originellement érigée à Coat-Quéau, dans la commune de Scrignac, et que René Bolloré avait acquise et faite reconstruite en 1926, dans l'enceinte des Papeteries de Cascadec. À croire que l’intérêt pour le patrimoine du groupe Bolloré n’est plus le même qu’il y a 94 ans et nous ne pouvons que le déplorer. En savoir plus : https://www.letelegramme.fr/dossiers/travaux-a-la-chapelle-de-cascadec/le-pape-a-demoli-la-chapelle-saint-vincent-14-02-2020-12503661.php https://www.letelegramme.fr/finistere/scaer/chapelle-de-cascadec-un-curieux-chantier-12-11-2019-12431286.php https://www.letelegramme.fr/finistere/scaer/chapelle-de-cascadec-le-demontage-est-possible-19-11-2019-12437106.php

Crédits photographiques : Photos 1 à 5 : Le Télégramme Photo 6 : Ouest France

  • Photo du rédacteur: Alexandra Sobczak-Romanski
    Alexandra Sobczak-Romanski
  • 17 févr. 2020

Un petit retour en arrière au sujet de la démolition du Château Hulleu, situé dans la très belle commune de Marquise.


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Comme nous pouvons le constater sur cette photo de drone, il ne reste plus rien de l’édifice et des arbres qui l’entouraient. Le bunker présent dans le parc et qui selon le permis de démolir devait être conservé, reste toujours enfoui sous une épaisse végétation à l’extrémité de la propriété (à l’extrême gauche sur la photo) et pour le moment, aucun avenir pour lui.


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Le Château n’est plus, et son terrain tant convoité va permettre l’extension du parc voisin pour en faire un « poumon vert », selon les dires de la mairie (alors pourquoi avoir abattu les arbres de la propriété ?)


La mairie envisage également à cet endroit, la construction d’aires de jeux pour enfants ainsi que la construction d’un skatepark. À ce rythme-là, ce ne sera plus Marquise, mais Luna Park.


Une chose est certaine, la commune a les moyens pour les jeux, mais pas pour l’entretien de son patrimoine. La charmante église, qui faisait écho au château, aurait bien besoin de soins, mais faute de budget, toujours selon la mairie, les grands travaux ne sont pas pour demain.


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Si elle est toujours accessible au public et que des messes y sont célébrées régulièrement, la voûte est maintenue par des structures métalliques et les paroissiens prient chaque jour un peu plus afin que le ciel — enfin, la voûte — ne leur tombe pas sur la tête.



Si vous vous rendez sur le site de la commune, vous pourrez constater dans la rubrique « Travaux », qu’à part la consolidation d’un muret de l’édifice, aucun travaux n’ont été entrepris.



Sans doute qu’il est prévu dans les prochaines années, quand la voûte se sera effondrée, que les messes soient célébrées en plein air au cœur du « poumon vert », entre un toboggan et un skatepark.



Lire les articles précédents sur ce sujet :



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  • Photo du rédacteur: Alexandra Sobczak-Romanski
    Alexandra Sobczak-Romanski
  • 13 févr. 2020

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« Un Geste à l’Édifice » est une action d’Urgences Patrimoine qui permet à des communes ou à des structures associatives culturelles, de faire restaurer gracieusement des œuvres ou des petits éléments du patrimoine, dans le cadre du mécénat de compétences.


Bien entendu, cette action ne peut être considérée comme de la concurrence déloyale envers les artisans, car elle ne concerne que des projets pour lesquels aucun budget n’est disponible. Mais l’absence de restauration pourrait même conduire l’œuvre à sa perte.


Les artisans participant à l’opération, offrent leur temps et leur savoir-faire sans compter. Cependant, lors de certaines restaurations, des frais de matériaux parfois importants sont nécessaires, et pour acquérir ces matériaux il faut des fonds dédiés, puisque nous garantissons au porteur de projet la gratuité de notre action.


Le patrimoine, nous ne cesserons jamais de le répéter, est notre bien commun et nous en sommes tous les gardiens et surtout les dépositaires, avec un devoir de transmission aux générations futures. « Passeurs de mémoire, créateurs d’avenir », nous pouvons tous l’être en faisant un petit geste pour soutenir cette belle action et ainsi accompagner les artisans qui offrent leur Geste à l’Édifice.


Pour réaliser votre geste cliquez sur le lien :

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