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De style néogothique du XIXe siècle, ce château a été construit vers 1858 par l’architecte Camille Ruphy, le maître d’ouvrage étant Joseph Avet. Thônain d’origine, aîné d’une famille de six enfants. Il part à l’âge de trente-sept ans en Louisiane, pour y faire fortune dans le commerce des épices. Il va y rester trente-cinq ans, après y avoir épousé en 1848 Madame Athénaïs Malot Louise Letellier, qu’il viendra présenter à Thônes lors d’une fête de retour en 1859.

La première destination de ce château était à l’origine d’en faire une résidence confortable pour les vieux jours du couple. Mais, rapidement, le château va être légué à la municipalité pour y accueillir différentes activités au fil du temps : asile, maternité et EHPAD vont occuper ces lieux jusqu’à leur abandon dans les années 1990.



Alors qu’il est encore propriété municipale, notre équipe de passionnés s’est prise d’amour pour ce patrimoine local et nous nous sommes donnés pour mission de le sauver d’une destruction certaine. Pour se faire, nous avons constitué une association de sauvegarde du patrimoine : C.A.S.T.E.L (Château Abandonné, Sauve Ton Édifice Local), dans le but développer une communauté qui soit force de propositions et d’actions autour de cette sauvegarde.

Quel avenir pour le château Joseph Avet ?



L’objectif est de restaurer au maximum le caractère originel du bâtiment avec, notamment, la restitution de ses jacobines et de son toit mansardé, présents à l’origine de la construction tel que Joseph Avet l’avait imaginé. Les éléments patrimoniaux intérieurs du XIXe siècle (tels que les piliers en fonte ou la porte monumentale en noyer par exemple) seront rénovés et valorisés. Quelques meubles uniques d’époque, marqués de l’ancre de Joseph Avet, symbole de l’Espérance, pourraient également retrouver leur cadre d’origine après restauration. La parcelle sur laquelle se trouve le château serait aménagée en espaces verts, et les parkings végétalisés. Il est avant tout impératif de procéder à la sécurisation du château et à sa protection contre les intempéries.


Rejoindre l’association



Consciente que ce projet ne pourra prendre vie sans soutiens, l’association CASTEL est aujourd’hui à la recherche de moyens humains et matériels. Nous souhaitons mettre en place une équipe de bénévole dynamique et volontaire, locale et nationale, désireuse de participer à la sauvegarde du château Joseph Avet ! À cette date l’équipe de l’association est composée de 12 personnes.



Aujourd’hui pour continuer la mise en place de ce projet, nous avons besoin de compétences dans différents domaines : droit des sociétés et des contrats, relation presse, relation partenariat, recherche de subventions et mécènes, gestion administrative, relation bénévolat, gestion du bénévolat.


Nous sommes convaincus qu’une équipe de bénévoles, amoureux du patrimoine, dynamique et volontaire peut faire bouger les choses, mais nous savons aussi que seuls nous ne pourrons pas mener à bien ce projet de sauvegarde.



Aujourd’hui nous avons donc besoin de votre aide, que ce soit sous forme de don ou en mettant vos compétences au service de la sauvegarde du Château Joseph Avet.



Pour en savoir plus sur ce projet, prenez contact :



Nous voyons « fleurir » chaque jour un peu plus d’éoliennes sur notre territoire.



Si elles semblent nécessaires écologiquement parlant, il serait peut-être temps de prendre en compte tous les désagréments occasionnés par leur présence, aussi bien sur les habitants des zones impactées, que sur les paysages qui subissent une pollution visuelle incontestable et une atteinte directe au patrimoine.

L’affaire qui nous occupe aujourd’hui se situe dans le département de l’Aisne ou le site remarquable de Coucy-Le-Château risque d’être fortement dénaturé par la présence de ces « monstres à vent ».



Nous avons été interpellés par l’association de sauvegarde du patrimoine locale et nous relayons ici leur communiqué.



Bien évidemment, Urgences Patrimoine ne manquera pas d’apporter son soutien et s’associera à l’ARDOCC (association pour la restauration du donjon de Coucy) dans toutes ses démarches contre ce projet.



Communiqué :



« Le conseil municipal de Leuilly-sous-Coucy a autorisé le promoteur éolien ELEMENTS à mener des études sur la commune pour un projet de parc éolien à 9 voix contre 1.



L'altitude moyenne de Leuilly-sous-Coucy étant de 70 mètres environ, et le point culminant du plateau calcaire de Coucy-le-Château se trouvant à 147 mètres de hauteur, nous vous laissons imaginer ce que cela donnerait si des éoliennes de 180 mètres venaient à être posées à proximité du Château de Coucy, alors classé monument historique depuis 1862 !



La forteresse du XIIIème a traversé les siècles et est chargée d'Histoire. Elle est symbolisée par le fait que son donjon était le plus fort jamais bâti en Occident avant sa destruction en 1917 par l'armée allemande. Les habitants ainsi que les amoureux et passionnés de Coucy-le-Château sont révulsés.



L'ARDOCC (association pour la restauration du donjon de Coucy) a rapidement fait savoir son opposition) en adressant un courriel à la mairie de Leuilly-sous-Coucy ainsi qu'une lettre au Président de la République. »




Un groupe Facebook a été créé sur facebook : "NON AUX EOLIENNES À LEUILLY-SOUS-COUCY (AISNE) »





Une pétition a été également mise en ligne et nous vous invitons à la signer et à la partager dès à présent ICI.



« Le patrimoine ne peut pas lutter, ensemble nous pouvons ».





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Cela fait maintenant deux ans qu’Urgences Patrimoine avait été appelée en renfort par André Bideaux, le président de l’association « Élan du Château de Westhove ». Après une pétition qui a connu ce que l’on peut appeler un « succès d’estime », les choses ont stagné pendant de longs mois sans la moindre lueur d’espoir, car le maire refusait toujours de donner une chance à ce patrimoine emblématique de sa commune, à cause d’un montant jugé trop élevé du montant des travaux de restauration.Il faut rappeler que l’édifice a été laissé à l’abandon depuis 2014, malgré sa mise sous protection par la DRAC en 2011 et que son état est plus que préoccupant.


Suite à la lecture d’un article de La Voix du Nord en mars 2020 qui indiquait que la maire n’envisageait pas la restauration du château lors de son nouveau mandat, nous avons relancé la « machine », « armé » de notre Gazette du Patrimoine.Notre premier article a fait grand bruit et un internaute l’a relayé à Stéphane Bern qui s’est empressé de prendre contact avec nous, suivie de la déléguée régionale Hauts-de-France de la Fondation du Crédit Agricole, Viviane Olivo, prête à étudier de près une demande d’aide financière.Stéphane Bern s’est montré très à l’écoute et, après quelques échanges, a contacté Monsieur Ben Amor, Le maire de Blendecques pour essayer de l’orienter vers un projet de réhabilitation. Hélas, ce dernier n’a pas cru bon de lui répondre, pensant que ce n’était pas le « vrai » Stéphane Bern qui l’avait contacté. Il aura fallu un article dans L’Indépendant du Pas-de-Calais pour que l’édile comprenne que Monsieur Bern été prêt à s’engager pour Westhove, avec le soutien du siège de la Fondation du Patrimoine.

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À notre demande, suite à l’arrivée de ces nouveaux « acteurs » dans ce dossier , nous avons conseillé au président de l’Élan du Château de Westhove, de rencontrer une nouvelle fois le maire. À l’issue de ce rendez-vous, lors duquel Monsieur Ben Amor s’est montré conciliant et attentif, nous pouvons enfin entrevoir un espoir de renaissance pour ce patrimoine en souffrance.Seulement, il y a une condition : que Stéphane Bern vienne en personne à Blendecques pour lancer officiellement le projet de restauration.Nous avons donc averti Stéphane Bern, qui s’est montré un peu surpris par cette requête, puisque le maire n’avait pas trouvé bon de répondre à sa première sollicitation, mais il a tout de même accepté de « relever le défi », si cela doit permettre au château de sortir enfin de sa torpeur.Il viendra donc à Blendecques, dès que son emploi du temps le lui permettra.


Bien entendu, nous continuerons à soutenir ce projet de sauvegarde au côté de l’association locale, notamment pour mobiliser d’autres acteurs pouvant apporter un soutien financier au projet. Comme quoi il ne faut jamais abandonner, malgré les difficultés et les moments de doute. Nous espérons que notre prochain article sur ce sujet aura pour titre « Westhove à l’aube de sa renaissance ».

Nous profitons de cet article pour remercier Monsieur Stéphane Bern pour son implication, Madame Viviane Olivo pour sa proposition de soutien de la Fondation du Crédit Agricole Hauts-de-France, Monsieur Ben Amor, Maire de Blendecques, pour avoir accepté d’envisager enfin l’avenir de ce patrimoine et bien entendu merci à Monsieur André Bideaux, président de l’association de sauvegarde locale, qui n’a jamais abandonné l’espoir de voir renaître le château.


Merci également, aux femmes et aux hommes de « l’ombre » qui nous permettent de faire avancer les choses…


À suivre…

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