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C’est en janvier 2017 qu’un incendie a fortement endommagé le château de Divonne-les-Bains. La toiture et les deux derniers étages ont été totalement détruits. L’eau des lances à incendie a également causé d’importants dégâts, notamment au niveau des tissus et des boiseries. Heureusement l’incendie n’a fait aucune victime.


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Ce château, propriété de la famille La Forest-Divonne depuis plusieurs siècles, était exploité par une société spécialisée dans l’hôtellerie haut de gamme qui était locataire de l’édifice. Juste après l’incendie, tout le monde espérait une renaissance rapide de ce fleuron culturel, économique et touristique de la ville. En effet, l’incendie étant d’origine accidentelle, les assurances allaient couvrir le montant des travaux. Or, rien ne s’est passé comme prévu. Les importants projets de réhabilitation, notamment celui d’hôtel cinq étoiles, n’ont pas vu le jour. La société qui exploitait l’hôtel a été contrainte de renoncer à une reprise de son activité après les travaux (s’ils avaient été effectués), puisque son bail n’a pas été renouvelé. La commune, ayant la propriété de l’exploitation de l’édifice suite à un legs, est dans l’attente d’un accord avec les propriétaires, mais ceux-ci restent injoignables, malgré les nombreuses démarches entreprises.

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Le château n’étant plus hors d’eau, il se dégrade chaque jour un peu plus et son avenir est bien incertain. Il y a fort à penser que certains détails nous échappent, et que la situation est bloquée à cause de conflits internes, créant des tensions entre tous les partis concernés.


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Nous n’avons plus qu’à espérer que les propriétaires historiques de ce joyau du patrimoine de la ville auront rapidement à cœur de le « soigner » et de le faire revivre. Historique du château ici.

  • Photo du rédacteur: Alexandra Sobczak-Romanski
    Alexandra Sobczak-Romanski
  • 26 mars 2020


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À Blendecques (62), la réélection du maire sortant, Rachid Ben Amor, condamne le Château de Westhove.

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Alors que l’élu prévoit la construction d’une nouvelle salle des fêtes et d’un établissement pour personnes âgées, il n’est toujours pas question pour lui de faire restaurer le Château qu’il a abandonné depuis des années. Il est important de rappeler que l’édifice est protégé dans son intégralité au titre des Monuments Historiques, depuis le 16 décembre 2011. Nous nous interrogeons quant à la valeur de cette protection, car à quoi sert-elle et que fait la DRAC ? En théorie, le propriétaire d’un édifice protégé est contraint de faire réaliser les travaux d’entretien et de restauration. Or, dans le cas de Westhove, l’abandon du bâtiment par la commune est chose manifeste et aucune action n’est prévue à ce jour sauf celle de le raser. Urgences Patrimoine avait contacté la personne en charge de ce dossier à la DRAC des Hauts-de-France, mais aucune réponse de sa part. Aucune réponse non plus de la part de François Decoster, pourtant fervent défenseur du patrimoine du pays de Saint-Omer. Le Château de Westhove semble désespérément abandonné de tous, même des plus hautes instances.

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Une question se pose quand-même. Que Monsieur le Maire ne souhaite pas restaurer l’édifice et qu’il n’ait aucun intérêt pour le patrimoine de sa commune, c’est une chose, mais pourquoi vouloir absolument démolir ce château ? Pourquoi ne pas le vendre à quelqu’un qui saura lui donner un avenir? Même une vente à l’euro symbolique permettrait à la commune de se « délivrer » de ce dossier, sans dépenser d’argent public. Car on nous dit que la restauration coûterait trop cher, mais on oublie souvent de parler des frais de démolition, qui sont souvent très importants.

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Alors si Monsieur Ben Amor respecte ses administrés, il ne devrait pas utiliser l’argent public pour démolir un château qui dans d’autres mains, pourraient sortir de sa torpeur. Urgences Patrimoine attendait les élections pour « relancer » les démarches pour la sauvegarde de Westhove, est espérant qu’une autre équipe municipale se mette en place, mais comme le maire sortant a été réélu, tout est à refaire et, sans doute cette fois, de façon très urgente. N’oublions pas que cette affaire est le combat d’une association locale depuis des années et nous avons une pensée particulière pour son Président, Monsieur André Bideaux.

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À l’heure où les priorités sont ailleurs, et c’est bien légitime, n’oublions pas qu’il y aura un « après » et que le combat contre les démolisseurs ne devra pas cesser. Une pétition avait été mise en ligne, n’hésitez pas à la signer ici. Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à soutenir La Gazette du Patrimoine en cliquant ici.

Crédits Photographiques : Photos 1-2 : La Voix du Nord Photos 3-4 : André Bideaux

  • Photo du rédacteur: Alexandra Sobczak-Romanski
    Alexandra Sobczak-Romanski
  • 17 févr. 2020

Un petit retour en arrière au sujet de la démolition du Château Hulleu, situé dans la très belle commune de Marquise.


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Comme nous pouvons le constater sur cette photo de drone, il ne reste plus rien de l’édifice et des arbres qui l’entouraient. Le bunker présent dans le parc et qui selon le permis de démolir devait être conservé, reste toujours enfoui sous une épaisse végétation à l’extrémité de la propriété (à l’extrême gauche sur la photo) et pour le moment, aucun avenir pour lui.


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Le Château n’est plus, et son terrain tant convoité va permettre l’extension du parc voisin pour en faire un « poumon vert », selon les dires de la mairie (alors pourquoi avoir abattu les arbres de la propriété ?)


La mairie envisage également à cet endroit, la construction d’aires de jeux pour enfants ainsi que la construction d’un skatepark. À ce rythme-là, ce ne sera plus Marquise, mais Luna Park.


Une chose est certaine, la commune a les moyens pour les jeux, mais pas pour l’entretien de son patrimoine. La charmante église, qui faisait écho au château, aurait bien besoin de soins, mais faute de budget, toujours selon la mairie, les grands travaux ne sont pas pour demain.


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Si elle est toujours accessible au public et que des messes y sont célébrées régulièrement, la voûte est maintenue par des structures métalliques et les paroissiens prient chaque jour un peu plus afin que le ciel — enfin, la voûte — ne leur tombe pas sur la tête.



Si vous vous rendez sur le site de la commune, vous pourrez constater dans la rubrique « Travaux », qu’à part la consolidation d’un muret de l’édifice, aucun travaux n’ont été entrepris.



Sans doute qu’il est prévu dans les prochaines années, quand la voûte se sera effondrée, que les messes soient célébrées en plein air au cœur du « poumon vert », entre un toboggan et un skatepark.



Lire les articles précédents sur ce sujet :



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