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En ce jour de 15 août où les chrétiens du monde entier célèbrent l’Assomption de la Vierge Marie, nous publions quelques photos pour ne pas oublier les actes de vandalisme qu’elle subit un peu plus chaque jour.


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Et si l’heure du recueillement devenait aussi celui du questionnement ? Ne serait-il pas enfin le moment de réagir au lieu de geindre et de chercher des solutions pérennes afin que ces actes ne deviennent pas d’une banalité confondante ? Car nous le savons tous, nous simples mortels, nous finissons par nous habituer à tout même au pire.



D’ailleurs, nous le constatons au fil de nos publications. S’il y a quelques mois, nos articles sur les actes de vandalisme scandalisaient, aujourd’hui ils deviennent de simples « faits divers » et provoquent de moins en moins l’indignation. Correction : ils provoquent « la haine de l’autre » et certains extrémistes « vomissent » toujours les mêmes propos.


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Certes, la bien-pensance n’est plus de mise face à la répétition de ces actes, mais si nous arrêtions de nous insurger et de nous insulter, et que nous cherchions à éradiquer ce mal sociétal qu’est le vandalisme gratuit et provocateur qui nous divise, cela ferait peut-être du bien à la cause du patrimoine.



Rassembler ce qui est épars devrait être toujours le mot d’ordre en ce qui concerne le patrimoine en général et le patrimoine religieux en particulier. Mais, hélas, c’est le « diviser pour mieux régner » qui l’emporte aujourd’hui. Protéger le patrimoine, c’est protéger son identité, son histoire. Protéger le patrimoine, c’est également la possibilité de partager sa culture avec l’autre et partager ne veut pas dire opposer.


Certes, la bien-pensance n’est plus de mise face à la répétition de ces actes, mais si nous arrêtions de nous insurger et de nous insulter, et que nous cherchions à éradiquer ce mal sociétal qu’est le vandalisme gratuit et provocateur qui nous divise, cela ferait peut-être du bien à la cause du patrimoine.


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Rassembler ce qui est épars devrait être toujours le mot d’ordre en ce qui concerne le patrimoine en général et le patrimoine religieux en particulier. Mais, hélas, c’est le « diviser pour mieux régner » qui l’emporte aujourd’hui. Protéger le patrimoine, c’est protéger son identité, son histoire. Protéger le patrimoine, c’est également la possibilité de partager sa culture avec l’autre et partager ne veut pas dire opposer.


Alors cessons de nous insurger de façon anarchique et réfléchissons. Réfléchissons, mais au-delà de la réflexion, rien ne vaudra jamais l’action.



D’ailleurs, la première de ces actions devrait être l’interdiction de démolir un lieu de culte quel qu’il soit, car si nous permettons les démolitions, nous encourageons de facto le vandalisme. Allez donc expliquer à une bande de jeunes qui vient de caillasser les vitraux d’une église que ce n’est pas bien, alors même qu’ils voient qu’à quelques kilomètres un diocèse ou un maire a fait démolir une chapelle ou une église ? Il faut donner le bon exemple et le bon exemple sera donné le jour où nos édifices seront entretenus, restaurés et surtout non détruits.





C’est dans la nuit du 24 au 25 avril que l’église Saint-Rémi, située dans la commune de Marly-Gomont dans le département de l’Aisne, a été la cible d’actes de vandalisme gratuits.

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En effet, aucun vol ne semble avoir été commis, mais le ou les auteurs des faits s’en sont pris au mobilier, ont renversé des objets de culte, cassé le cierge Pascal, arraché les têtes des micros et ont vidé les extincteurs. Le maire de la commune, Monsieur Dominique Delache, s’en est ému sur les réseaux sociaux et a fermement condamné ces actes : « Très en colère : une fois de plus l’église a été vandalisée cette nuit, porte cassée, cierge Pascal détruit, micro arraché, extincteur percuté et vidé dans toute l’église, c’est un manque de respect qui me choque profondément. Cette fois de nombreux indices ont été prélevés par les forces de l'ordre. Jusqu'à nouvel l’ordre l’église restera fermée car le nettoyage s'avère compliqué. Merci de votre compréhension ».

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Il faut dire que c’est la seconde fois en deux an que l’église de son village est victime de ce genre d’acte et l’on peut aisément comprendre son agacement. Bien entendu, une plainte a été déposée. Cela relance une fois encore l’idée de faire équiper systématiquement tous les lieux de culte de caméras de surveillance, ne serait-ce qu’aux endroits stratégiques que sont les ouvertures des édifices. Cela ne résoudrait peut-être pas tout, mais permettrait sans doute de dissuader certaines personnes mal intentionnées, notamment, certains jeunes quelque peu désœuvrés et qui trouvent « amusant » d’aller détériorer l’église du coin. Nos communes s’équipent de plus en plus de ce genre de système de vidéo protection pour assurer la sécurité des habitants, ce ne sont pas deux caméras supplémentaires qui grèveraient le budget.


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Comme l’a indiqué le Maire, l’église, habituellement ouverte dans la journée, est désormais fermée le temps de l’enquête et surtout du nettoyage qui s’avère important à cause des extincteurs qui ont été vidés.


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Le taux de délinquance devrait pourtant baisser en ces temps de confinement, mais visiblement, rien n’arrête la bêtise humaine.

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