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  • Photo du rédacteur: Alexandra Sobczak-Romanski
    Alexandra Sobczak-Romanski
  • 28 janv. 2020

Dernière mise à jour : 20 nov. 2023


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Musée du Train Miniature Pierre Semard

Ils sont pourtant toujours à l’heure ces trains -à, mais, hélas, nous ne sommes pas certains qu’ils puissent siffler encore longtemps. Le Musée du Train Miniature Pierre Semard, situé à Carnoules dans le département du Var, est au cœur d’une polémique autour de subventions non-perçues compromettant ainsi son avenir.


L'association qui gère cette pépite du patrimoine ferroviaire fait de son mieux depuis des années, mais sans les subventions promises par la commune et le département, Il lui sera difficile de continuer à faire vivre ce charmant témoin du petit patrimoine ferroviaire. L’entreprise est d’autant plus compromise que des restaurations ont été entreprises dans les locaux qui accueillent la collection et que l'association n'a pas les moyens de les prendre en charge dans leur intégralité.


Une campagne de financement participatif a été lancée sur la plateforme Dartagnans, mais elle n'a pas permis de récolter les 3000 euros espérés.


Cette collection dynamise pourtant l'attractivité touristique de la commune, mais les élus n'ont pas l'air de s'en rendre compte. Pas plus que la SNCF, propriétaire du bâtiment qui a délégué la gestion du bâtiment au C.E. Cheminots PACA. C’est visiblement ce C.E. qui devrait assumer la charge des travaux, mais rien ne se fait.


Une fois de plus, le patrimoine est « otage » d’un incalculable nombre d’intervenants qui se renvoient les responsabilités et bloquent ainsi tout le processus. S’il s’agissait de centaines de milliers d’euros, nous comprendrions, mais les besoins du musée sont modestes.


Nous espérons que, parmi les protagonistes de cette affaire, un saura prendre le train du succès en marche et offrira un avenir pérenne au Musée du Train Minitature Pierre Semard.


Crédits photographiques : Pierre Dordor

Dernière mise à jour : 20 nov. 2023


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Le cinéma "La Renaissance" en feu

Le cinéma « La Renaissance » a subi d’importants dommages ce samedi 25 janvier. Cet édifice emblématique de la ville, hélas fermé depuis les années 2000, était le premier cinéma construit en Guadeloupe.


Le cinéma était inscrit au titre des Monuments Historiques, et d’importantes restaurations étaient envisagées depuis quelques temps. Aucune victime n’est à déplorée, mais la structure, déjà fragilisée par les années d’abandon, est désormais dans un état plus que préoccupant.


Le cinéma renaîtra-t-il de ses cendres ? C’est la question que se posent aujourd’hui tous les amoureux du patrimoine de l’île et d’ailleurs.


Nous reviendrons plus en détails sur ce sujet dans La Gazette du Patrimoine du mois de février.



En savoir plus, cliquez ici.

  • Photo du rédacteur: Alexandra Sobczak-Romanski
    Alexandra Sobczak-Romanski
  • 19 janv. 2020

Dernière mise à jour : 16 nov. 2023


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Maison de Munster en cours de destruction

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Maison de Munster détruite

C’est le 16 janvier que la « mise à mort » de cet édifice a eu lieu à Munster, dans le département du Haut-Rhin.


De quoi était-il coupable ? D’être né au XIXe siècle, comme beaucoup de témoins du patrimoine industriel de la région. Pas assez vieux, pas assez remarquable …


Plutôt que de lui assurer un avenir en la vendant ou en la réhabilitant, Cette grande bâtisse qui abritait jadis les ouvriers de la manufacture Hartmann, est tombée sous les bulldozers.


Que va devenir ce terrain proche de de la centrale électrique qui, elle, est toujours en activité ? Seul l’avenir le dira puisque, selon les sources du Journal L’Alsace qui a interrogé la Mairie, « aucun projet n’est défini sur ce terrain. »


Lire l’article du journal L’Alsaceici.


Une fois encore se pose la question du : pourquoi détruire au lieu de réhabiliter ?



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Maison détruite à Munster

Pourquoi détruire au lieu de proposer ce bien à la vente, qui aurait pu faire le bonheur d’une famille passionnée ou faire l’objet d’un projet hôtelier ?


Il aura fallu deux jours seulement pour effacer près de 150 ans d’histoire et de présence sur le territoire, comme peuvent attester les photos du journal L’Alsace prises le 16 janvier et celles prises à notre demande par une correspondante sur place le 18.



Deux jours pour dire au revoir aux souvenirs des habitants du quartier du Leymel, deux jours pour « oublier » le glorieux passé industriel de la ville.


Certains diront que nous faisons « tout un fromage » pour un patrimoine somme toute bien modeste, mais à Munster il ne pouvait pas en être autrement.





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