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  • Photo du rédacteur: Alexandra Sobczak
    Alexandra Sobczak
  • 3 avr. 2020

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En cette période de confinement, un grand nombre de médias en ligne vous permettent d’accéder à leurs contenus gracieusement. Et, vous l’aurez remarqué, même les grands institutionnels de la défense du Patrimoine choisissent, eux-aussi, de donner à lire quelques-unes de leurs pages sans bourse délier. À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles, et nous ne pouvons qu’apprécier cette soudaine « générosité », même si, dans de nombreux cas, l’opération reste foncièrement commerciale et obéit à la stratégie bien connue de « l’échantillon gratuit ».


La Gazette du Patrimoine n’a rien à « offrir » de plus en ce moment à ces nombreux lecteurs, puisque l’ensemble de nos articles, aussi bien ceux de la Gazette mensuelle que nos flashs quotidiens, sont depuis notre première publication de janvier, en accès libre.


Certains diront que la gratuité n’est pas « un modèle économique ». Certes, mais à partir du moment où l’on fait le choix de défendre une cause et d’en faire sa promotion, il n’est pas question de restreindre son accès. Car faire payer nos contenus serait, une fois encore, faire une différence entre ceux qui ont les moyens et ceux qui ne les ont pas. Cela signifierait, une fois encore, que le patrimoine est une cause élitiste pour « riches », alors que depuis des années nous nous battons pour qu’il soit considéré enfin comme un sujet populaire et accessible à tous.


Il est bien évident que, pourtant, de l’argent, il en faut un peu. Alors c’est la raison pour laquelle nous comptons sur les petits dons de nos lecteurs qui peuvent faire un geste et, bien entendu, sur les entreprises qui auront le bon sens de sponsoriser La Gazette du Patrimoine, afin d’offrir à tous ceux qui le souhaitent la possibilité d’avoir toujours accès à nos informations. Être sponsor de La Gazette du Patrimoine, c’est devenir en même temps un acteur de la sauvegarde de notre mémoire collective. Car la cause du patrimoine, afin d’être défendue, doit être connue du plus grand nombre. Restreindre son accès, c’est restreindre la possibilité de la défendre.


Nous sommes conscients qu’avec une économie ralentie, nous peinerons à trouver des soutiens dans les semaines à venir. Oui, la chose est entendue, nous ne sommes pas « un modèle économique ». C’est un fait : mais nous aspirons avant tout, et depuis le début, à devenir « un modèle civique et éthique ». Notre gratuité ne correspond pas à un « moment » aussi soudain qu’opportuniste, mais à un enthousiasme forcené et à notre envie de « répandre la bonne parole » en faveur de la cause que nous défendons.


Vous souhaitez nous accompagner dans notre démarche altruiste en faveur du patrimoine ?

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La direction du Musée du Louvre organise déjà « l’après » confinement et souhaite voir diminuer sensiblement le nombre de visiteurs. C’est pour cette raison qu’une partie des œuvres majeures du plus célèbre musée du monde va être transférée au Mucem, à Marseille. La Joconde, notamment, mais également la célèbre Liberté guidant le peuple ou la Victoire de Samothrace prendront, dès le 15 mai, leurs « quartiers d’été » dans la Cité Phocéenne, pour une durée indéterminée. Ce transfert a également pour but de désengorger la capitale et d’amener les touristes à se rendre beaucoup plus en province.

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Sur le modèle du Louvre, d’autres musées parisiens devraient suivre prochainement cet exemple, comme le Petit Palais, qui est en train d’organiser le transfert de ses œuvres impressionnistes au Musée des Beaux-Arts de Rouen. Les touristes amateurs d’œuvres d’art se voient offrir là une belle « excuse » pour visiter notre belle France des territoires, et redonner un peu de souffle à son économie. Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à soutenir La Gazette du Patrimoine en cliquant ici.


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Cette question était le sujet d’une émission sur RCF, où un grand reporter du Pèlerin Magazine était interviewé dans le cadre de la rubrique « Patrimoine » de l’émission « La Matinale ». C’est par hasard que nous avons découvert cet article et l’interview de Philippe Royer-Gaspard.


Voilà ses « tuyaux » pour rester informé :


« D’autres nouvelles m’arrivent aussi par La Gazette du patrimoine, un journal numérique mensuel tout jeune, né en janvier dernier, et qui en est à son troisième numéro. Ce journal a été fondé par une véritable passionaria de la sauvegarde du patrimoine, Alexandra Sobczak, créatrice de l’association Urgences Patrimoine. C’est une affective, elle a son franc parler et ferraille tout azimut, ce qui ne lui vaut pas que des amis dans le petit monde du patrimoine. Dans l’éditorial de la dernière édition de sa Gazette, elle raconte qu’elle reçoit depuis la mi-mars des tombereaux de mails plus ou moins agréables, pour lui reprocher de s’occuper des pierres et pas des hommes, en ces temps d’épidémie. D’aucuns s’insurgent même que de l’argent puisse encore aller à la sauvegarde de monuments plutôt qu’aux hôpitaux. La seule chose que nous pouvons faire pour aider ceux qui se battent 24 heures sur 24 pour sauver des vies, c’est de rester chez nous, répond-elle en substance. Mais rester chez nous ne signifie pas rester inactif. Nous avons fait le choix de continuer à faire ce que nous savons faire : donner un avenir à des édifices qui seront source de travail pour des artisans qui sont aujourd’hui confinés chez eux, souvent sans ressources, et qui seront heureux de se remettre à l’œuvre dès que cela sera rendu possible. »


Voilà qui résume bien les choses.


En lisant l’intégralité de cet article Philippe Royer-Gaspard fait également allusion à Louis-Guillaume Piéchaud, orfèvre liturgique, que nous vous avons présenté dans notre Gazette du mois de mars. (lire notre article : http://lagazettedupatrimoine.fr/page-55/)


C’est un honneur pour nous d’être cités comme référence par de grands professionnels et c’est surtout un bel encouragement en ces temps troublés, où le patrimoine peine à trouver encore une place.


Alors merci à Philippe Royer-Gaspard et merci à RCF.


Lire l’article et écouter l’interview de RCF


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