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Dès 1964, Daniel Piron se dirige vers l’étude de la céramique antique et médiévale. Il prépare en 1969 un diplôme de l’école pratique des hautes études de la céramique française aux XIVe et XVe siècle en région Centre. Il travaillera par la suite dans différents services scientifiques, universitaire et muséologiques jusqu’en 1972. Au début des années 70, il s’oriente vers la recherche pratique des techniques de fabrication du grès notamment à l’atelier de la Basse Louverie à Ger dans la Manche. En 1975, Daniel Piron accomplit des voyages d’étude et d’enquête sur la poterie du bassin méditerranéen. Ce qui aura pour effet son installation en Provence en 1976, dans une ancienne fabrique de poterie pour travailler avec d’importants moyens à la production de poteries traditionnelles provençales : des ouvriers, des tourneurs, un four à bois de 20m3, un bac de lévigation, … etc. En 1980, il retourne à une recherche plus intimiste et se penche sur l’étude de la poterie dite à s’graffiato et à la corne du XVIe et XVIIIe siècles. A partir de 1981, il s’emploie à faire revivre l’ancienne industrie potière de la vallée de l’Isle en Périgord dans le cadre de la restauration du Château de Fratteau et de son atelier céramique du XIXe siècle.



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Il existait autrefois une famille du nom de Fratteau à qui l’on doit attribuer la fondation du fief. D’après certains historiens, le château existait déjà au Xe siècle. Une motte castrale, ainsi que son enceinte en terre, occupait la butte de Fratteau au XIIe siècle. La chapelle de Fratteau sous le vocable de Sainte Marie apparaît dans les textes en 1121. Sous le règne de Saint-Louis, le fief appartient à Arnaud de Frastel. En 1330, le château passe à Olivier Mazeriis puis à son fils Hélie de Mazière. A la mort de celui-ci, le château revient à Itier, damoiseau de Grignols, issu de la famille de Barrière. Une « Dame de Fratteau », vendue avec le fief pour 400 francs or à Roger de Barrière, c’est-à-dire au parti anglais, obtient du roi de France que celui-ci en soit dépossédé. Le 9 novembre 1376, le Maréchal de Sancerre, après Grignols, attaque le « repaire noble de Fratteaux ». En 1432 par le mariage de la fille d’Huguette de Barrière avec Héliot de Grimoard IV, le château restera 3 siècles dans les mains de cette famille. Jean IV Grimoard, fils de Lucrèce de Mellet de Fayolle, est nommé Maréchal des camps et armées de Louis III en 1632. Une de ses filles Gabrielle, se marie en 1683 à Louis Mathieu Lacour de Saint-Chamans. Leur fille Lucrèce, de par son mariage en août 1705 avec Jean Bertin, riche notable de Périgueux, donnera le domaine de Fratteau à la lignée des Bertin. Des 14 enfants issus du mariage, deux laisseront une trace dans l’histoire du siècle, l’un en tant que Ministre des finances de Louis XV et l’autre, le marquis de Fratteau, par ses démêlés rocambolesques l’opposant à son père qui le fera embastiller pendant 27 ans.



A la révolution, le château dit « Vieux château de Fratteau » sera vendu, le 16 Germinal An II (1794), comme bien national à un dénommé Millaret qui, après l’avoir démantelé le revendra en fermes indivises. Au début du XIXe siècle, un potier exerce son activité sur les lieux. Alors que le site, peu à peu abandonné depuis le début du XXe siècle disparaissait dans la végétation, seule une figure locale, le « père Faurilloux », habitait le château. Il y fut attaqué par des rôdeurs, restituant par cette dernière action l’ambiance mélodramatique décrite par la tradition et relatant les légendes de faux monnayeurs de souterrains, de manipulations alchimiques et de trésors cachés. En 1984, l’ensemble est inscrit « site pittoresque de Dordogne ».


La Gazette du Patrimoine : Vous souvenez-vous de votre première rencontre avec Fratteau ?



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Daniel Piron : Un jour de mars. Pruniers en fleurs. Une croix en pierre blanche dans les arbres, la broussaille et le lierre... C'est une fenêtre à meneau. Murs effondrés et pierres éparses. Cheminées dans le vide. Calme et solitude. Un petit sentier muletier pour accéder aux ruines.



La Gazette du Patrimoine : Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous porter acquéreur ?



Daniel Piron : A mon arrivée à Fratteau, un homme m'attend et il m'explique que j'ai fait beaucoup de chemin pour rien, que lui seul achètera cette ruine, il a tout prévu, proche d'une route passagère, il va créer un camping.



La grange du XIXe siècle servira de bureau et de sanitaires, les pierres, cheminées, fenêtres et blocs appareillés seront revendus pour payer une partie de la propriété.



Le porche d'entrée XVIIe sera peut-être laissé en place pour la dénomination du camping en « Camping du château ». Mon sang ne fait qu'un tour ! Je ne peux laisser faire ça ! Je vais voir le notaire qui s'occupe de la vente, il me dit : « Rien n'est fait, si vous voulez, signez un compromis et faites-moi un chèque » .


Je signe, c'est fait.



Un peu sonné je reviens sur le site, je le regarde, je lui parle, il est beau, je découvre plein de détails qui me donnent envie de le sauver de sa destruction déjà bien avancée.



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La Gazette du Patrimoine : Dans quel état était-il ?



Daniel Piron : Dans les bois. Pas de chemin d'accès routier. Plus de toitures. Plus de niveaux. Murs éventrés. Façades écroulées. Arbres au milieu des salles. Deux à trois mètres de gravas dans les pièces. Murs dangereux.



La Gazette du Patrimoine : Quels sont les premiers travaux que vous avez entrepris ?



Daniel Piron : Après l'achat d'une vieille Land Rover, traçage d'un chemin à la serpe et à la tronçonneuse. Ensuite dévégétalisation des abords pour cerner la ruine.



La Gazette du Patrimoine : Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées ?



Daniel Piron : Recréer le chemin communal qui mène à la ruine. Surveillance de la ruine pendant mon absence (vols de matériaux!) Implantation sur place, déménagement, etc.....



La Gazette du Patrimoine : Avez-vous pu bénéficier d’aides, si oui de la part de qui et sinon, pour quelles raisons ?



Daniel Piron : Au départ, création d'une association, quelques jeunes de la région participent au projet. Association gérée par une personne qui s'occupe de promouvoir le site. Subvention du « contrat pays » de l'époque. Quelques T.U.C. pour dégager les tonnes de terre et de pierres....



Le président de l'association disparaît avec la caisse… Dégoûté, j'arrête tout travail associatif. Résultat du bénéfice : une bâche solide pour la tour qui s'effondrera, une porte en châtaignier. Quelques pannes de bois pour une protection du porche d'entrée. Et un gros terrassement des T.U.C.....tout de même !



Depuis, échaudé par cette expérience, je fais les travaux par moi-même et de mes mains, ainsi que la logistique de restauration. Mon activité de céramiste potier m'autorise une présence constante sur les lieux et programme de réhabilitation bien rodé.



La Gazette du Patrimoine : Quelle est la principale qualité à avoir quand on se lance dans une telle aventure ?



Daniel Piron : N'être pas trop vieux ! C'est à dire entre 25 et 45 ans, ou alors avoir des enfants enthousiastes et costauds. Être physiquement en forme. Habiter sur place ou demeurer à proximité. Avoir du temps libre de manière constante, au minimum deux jours par semaines ou 1 semaine par mois.



Et puis surtout prendre du temps et de la réflexion. Consultations aux archives, bonnes notions archéologiques, choix des matériaux. S'asseoir au milieu du lieu pour s'imprégner de son identité, prendre le temps de regarder les pierres. Être toujours dans le doute du choix d'une bonne restauration, prendre son temps... pas trop !



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La Gazette du Patrimoine : Vous est-il arrivé de vouloir tout arrêter ?



Daniel Piron : Dix fois au moins j'ai voulu arrêter : fatigue, désarroi, solitude, manque d'argent ou de matériaux, accidents. Et puis l'environnement ! Fratteau, attaqué par l'autoroute en 2000. La construction d'une prison à 700 mètres. Maisons modernes à 300 mètres dans la vallée... La campagne s'effiloche !



La Gazette du Patrimoine : Dans les moments de découragement, comment vous remotivez-vous ?



Daniel Piron : J'aime les expériences, pas les échecs et l'abandon de la restauration aboutirait à un échec, tout du moins pour les proches années à venir.



La Gazette du Patrimoine : Nous savons que parler d’argent est toujours un peu difficile, mais savez-vous combien vous avez investi depuis l’achat du château jusqu’à maintenant ?



Daniel Piron : Impossible à dire, le petit héritage familial y est pour beaucoup, c'est venu par morceaux. Tout pour le lieu.


La poterie, il y a plus de 20 ans, m'a apporté un peu d'argent, maintenant ça n'est plus le cas. En deux mots, il faut dire que le château actuellement ne vaut que peu de chose, sa vente me remboursera le tiers de l'investissement.



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La Gazette du Patrimoine : Comment financez-vous les travaux et diriez-vous qu’aujourd’hui votre château est économiquement viable ?



Daniel Piron : Tout est au point mort. Les visites du site permettent l'entretien des extérieurs et la maintenance hors d'eau de certaines structures. Sans fortune personnelle, le lieu est difficilement viable.



La Gazette du Patrimoine : Vos visiteurs sont plutôt des locaux, ou recevez-vous beaucoup de touristes étrangers ?



Daniel Piron : Beaucoup de locaux du département et des départements limitrophes. Groupes culturels (retraités !) Parfois quelques rallyes, très peu de jeunes, des électrons libres étrangers, mais rares.



La Gazette du Patrimoine : Nous sortons tout doucement d’une crise sans précédent. Quel impact cette crise a-t-elle eu sur vos activités ?



Daniel Piron : Vide sidéral, néant. Quelques passages pour la céramique, tous les groupes prévus annulés ! Sauf un pour l'instant.



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La Gazette du Patrimoine : Si une bonne fée se penchait sur Fratteau que lui demanderiez-vous ?



Daniel Piron : Un jeune et vigoureux repreneur, pas bête, novateur, mais pas trop dans le siècle.



La Gazette du Patrimoine : Entreprendre la restauration d’un tel édifice, coup de folie ou acte raisonné ?



Daniel Piron : Coup de folie ? Non. Acte raisonné ? Non. Plutôt, il en fallait un, je suis celui là... Je suis l'élu d'un destin qui ne m'appartient pas. Je n'ai pas eu peur, je n'ai pas douté, un peu inconscient peut-être. Prétentieux certainement.



La Gazette du Patrimoine : Et que pense votre famille de Fratteau ?



Daniel Piron : Concernant mes enfants — Tancrède, Sibylle et Aubin, 20, 19, et 16 ans — ils sont nés tous les 3 devant la grande cheminée de la salle basse... Sans aucun problème. Mon épouse est céramiste comme moi, mais elle diplômée de l'école de céramique de Limoges. Les enfants sont attachés au lieu, mais pour eux c'est normal ! Ils sont tout de même un peu déphasés avec les copains. De ce fait pas beaucoup d'invitations à la maison.



La Gazette du Patrimoine : Si vous pouviez remonter 40 ans en arrière, vous recommenceriez ?



Daniel Piron : Je ne recommence pas ! Je détale en courant ! Mais après tout, il vaut mieux avoir des regrets ou des remords ? Je ne sais pas, ma destinée était là.



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La Gazette du Patrimoine : Quelles relations entretenez-vous avec cet édifice auquel vous avez consacré votre vie ?



Daniel Piron : Un extrait du texte de Claude Leymarios dans son ouvrage sur le château de Freteval en 2001 où il parle de l'atmosphère des donjons : « et je conserve encore en mémoire cette très belle réponse de mon ami Daniel Piron, dans son donjon périgourdin de Fratteau, délabré et plein de fondrières qu'il faisait visiter à des scientifiques de la DRAC d'Aquitaine, répondant à une spécialiste qui lui disait que le site lui paraissait dangereux, il répliqua : « Pour vous, madame, peut-être, mais pas pour moi.» Et devant l'air étonné de son interlocutrice il conclut : « Parce qu'il m'aime ». Tout est dit.



La Gazette du Patrimoine : Quel est votre plus beau souvenir lié à cette aventure patrimoniale ?



Daniel Piron : Un concert de luth et musique ancienne dans la grande salle du château, magnifique auditoire, belle résonance.



La Gazette du Patrimoine : Et quel est le pire ?



Daniel Piron : La tour de l'escalier qui s'écroule devant l'architecte des bâtiments de France et moi-même en 1981.



La Gazette du Patrimoine : Demain, on vous propose une somme faramineuse pour racheter, vous vendez ?



Daniel Piron : Pas besoin de somme faramineuse, je repasse le flambeau à celui qui est capable comme moi d'amour pour le lieu.


La Gazette du Patrimoine : Comment imaginez-vous Fratteau dans 20 ans ?



Daniel Piron : Les parties ruinées reconstruites !



La Gazette du Patrimoine : Une citation ou un proverbe pour résumer votre histoire :



Daniel Piron : Devise des parachutistes lors de mon incorporation il y a bien longtemps : « Qui ose, gagne ! ». Ou moins militaire : « Si vous ne pouvez pas vous résoudre à abandonner le passé, alors vous devez le recréer » (Louise Bourgeois)




Visiter le Château de Fratteau :



Le site du château de Fratteau ainsi que l'atelier de poterie traditionnelle, fermés depuis mars, sont de nouveau ouverts. Les visites sont limitées de 2 à 10 personnes dans le respect des gestes barrières.


Pour plus de renseignements contactez nous.


06 66 24 26 36 defrastel@gmail.com


Adresse :


Château de Fratteau 24190 Neuvic



Crédits photographiques : Daniel Piron

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Nous avions déjà évoqué le triste sort du parc du Château de Ferrières et du projet immobilier qui doit défigurer ce site remarquable protégé au titre des monuments historiques.


L’association qui se bat pour sa sauvegarde vient d’être déboutée par le Tribunal Administratif, suite au référé qu’elle avait déposé, le juge ayant considéré la requête hors délais. Voici donc le communiqué de presse de l’association qui donne toutes les précisions nécessaires afin de mieux comprendre les choses.


Ils ont perdu une bataille, mais pas la guerre, le combat continue donc pour dire non à la défiguration du parc de Ferrières.

R.E.N.A.R.D.Rassemblement pour l’Etude de la Nature et l’Aménagement de Roissy-en-Brie et son DistrictAssociation loi 1901 créée le 24 novembre 1978, siège en Mairie 77680 Roissy-en-BrieAgréée de Jeunesse et d’Education Populaire sous le n° 77 JEP 03 302 R 88Agréée de protection de l’environnement pour la Région Ile-de-France (article L.141-1 du Code de l’Environnement)Habilitée à prendre part au débat sur l’environnement pour la Région Ile-de-France dans le cadre d’instances consultatives(Article L.141-3 du Code de l’Environnement)N° SIRET : 39070756000012COMMUNIQUÉ DE PRESSELe parc et le château de Ferrières en danger :Le Tribunal Administratif rejette le référé suspension demandant l’arrêt des travaux.


Le 25 mai 2020, le tribunal administratif a rejeté la demande de référé suspension de l’association R.E.N.A.R.D., agissant également pour le compte de certains riverains de Ferrières-en-Brie. Le RENARD demandait l’arrêt immédiat des travaux engagés pour la construction d’un hôtel 5 étoiles dans le parc du château de Ferrières.Comme nous l’avions dit dans notre premier communiqué de presse, ce projet menace la qualité historique, paysagère et la biodiversité du site, pour laquelle le parc a été classé Monument Historique et Site Naturel Inscrit.

Le Tribunal a jugé que nous étions hors délai pour un recours, l’affichage ayant débuté, d’après les parties adverses, le 21 janvier 2019, date faisant courir le délai de recours de 2 mois, si l’affichage dure deux mois. Des constats d’huissiers ont été demandés par le bénéficiaire et permettent d’attester l’affichage des panneaux les 5 et 21 février 2019, les 8, 15 et 22 mars 2019, le 23 avril 2019 et le 21 mai 2019. Mais nous savons que l’affichage de l’autorisation de travaux n’a été réalisé que de façon épisodique, uniquement lors des constats d’huissier !Ajoutons que la mairie s’est gardée de communiquer sur le projet lorsqu’elle a donné son accord en décembre 2018, malgré l’ampleur et la nature du projet qui concerne tous les français.


Or, l’association R.E.N.A.R.D. n’a pu entamer une procédure au tribunal administratif qu’à partir du moment où elle a été informée du projet : c’est-à-dire lors du début des travaux d’abattage des arbres mi-mars 2020 (plus d’un an après l’affichage ponctuel et insuffisant de l’autorisation de travaux).Par cinq fois dans l’année 2019, nous sommes allés observer le château sans y constater un affichage de ce type.


En outre, l’affichage de l’autorisation de construction de l’hôtel au premier trimestre 2019 aurait alerté les riverains qui nous auraient alors contactés. Nous aurions donc déclenché dans les délais raisonnables, voire impartis, les procédures nous permettant de contester cette décision. Nous doutons donc de l’affichage continu du panneau et recherchons des personnes pouvant attester de l’absence d’affichage sur cette période – si possible avec photo datée et géo-localisée.Néanmoins, l’affaire n’est ni close ni perdue. Les requêtes déposées nous auront permis d’accéder au dossier complet du projet, celui-ci étant joint au mémoire en intervention produit le 4 mai 2020 par la partie adverse, sans passer par la Commission d’Accès aux Documents Administratifs, dont le délai de réponse est plutôt long actuellement.


Aussi, nous ne comptons pas en rester là. Si le Tribunal Administratif a rejeté notre recours, il lui reste à juger l’ensemble des moyens. Nous allons étudier le dossier du projet afin d’argumenter sur l’illégalité de celui-ci et les éléments manquants du dossier. Nous pourrions déposer une nouvelle requête en référé suspension, si des travaux de construction commençaient.Ferrières-en-Brie, le 31 mai 2020Par Philippe ROY, Président de l’Association R.E.N.A.R.D. et son conseil d’administration


01 60 28 03 04 – 09 72 52 59 63 

Adresse Postale et Accueil : Association R.E.N.A.R.D.

Résidence Le Bois Briard3 rue des Aulnes 77680 ROISSY-EN-BRIE

Membre du GRAINE Ile-de-France, travaille avec FNE Ile-de-France et France Nature Environnement (FNE)

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Rares sont les journalistes qui se préoccupent du patrimoine après leur démolition. Ils profitent souvent du buzz du bruit des pelleteuses, mais ils ne donnent jamais des nouvelles « d’après ».



Alors un grand merci à Mickaël Guiho , journaliste à France 3 Hauts-de-France pour son intérêt pour nos « morts », ainsi que pour nos « vivants », puisqu’il évoque le sort du château de Westhove à Blendecques ainsi que celui de la chapelle Saint-Joseph à Lille.



Un très bon article qui pose une fois de plus la question de l’avenir du patrimoine du XIXe siècle, dont les représentants disparaissent chaque jour d’avantage.



Lire l’article de France 3  ICI.

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