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Notre opération « Un Geste à l’Édifice » permet à des communes ou à des petits musées de bénéficier de la restauration gracieuse de certaines œuvres, dans le cadre du mécénat de compétences. Lorsque le porteur de projet n’a aucun budget pour faire restaurer une œuvre, alors Urgences Patrimoine, à travers ce dispositif, permet la réalisation de la restauration avec l'intervention de professionnels qualifiés.


Aujourd’hui Sophie de Joussinneau et Osanne Darantière ont réceptionné dans leur atelier du XVe arrondissement de Paris ce tableau, en provenance de l’église de Courlon dans le département de l’Yonne.


Nous avons eu un peu de retard suite au désistement de la restauratrice qui devait intervenir sur cette œuvre, mais il est à présent entre de bonnes mains et va pouvoir bénéficier des soins nécessaires à sa restauration.



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Ces actions bénévoles de la part des professionnels du patrimoine devraient être plus souvent soulignées, mais hélas, en France, l’acte de générosité est souvent perçu comme suspect, notamment par les institutions habituées aux lancement d’opérations coûteuses, que l’argent public peine à financer.


C’est pour cette raison qu’il faut savoir explorer d’autres pistes, comme celle du mécénat de compétences. Le sujet n’est pas de faire perdre des marchés rémunérés aux artisans, mais ce sont ces mêmes artisans qui souhaitent apporter leur contribution à la sauvegarde du patrimoine en péril « oublié » des territoires. Saluons leur action, sans polémiquer.




Tout ce qui peut être utile au patrimoine est important et remercions celles et ceux pour qui le mot générosité signifie encore quelque chose.


Rappelons que nos « fées des pinceaux » en sont à leur troisième tableau en convalescence, dans le cadre « d’Un Geste à l’Édifice ».


En savoir plus sur nos deux restauratrices :


  • Photo du rédacteur: Alexandra Sobczak-Romanski
    Alexandra Sobczak-Romanski
  • 1 févr. 2020

Dernière mise à jour : 20 nov. 2023


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Le Calvaire de Plorec-sur-Arguenon

Nous voici dans un charmant petit village de Bretagne, à Plorec-sur-Arguenon dans le département des Côtes d’Armor. Un village d’un peu plus de 400 âmes qui, jusqu’alors, vivaient paisiblement. Il y a deux ans, l’association de sauvegarde du patrimoine religieux de la commune a souhaité restaurer un calvaire datant de 1946. Elle n’a pas demandé d’argent public et a pris en charge cette restauration. La Mairie s’est occupée des seules formalités administratives, puisque le terrain sur lequel le calvaire se trouve appartient au Département, et qu’il fallait obtenir une autorisation de travaux. Autorisation délivrée sans problème par le Département

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Le calvaire restauré

Jusque-là, tout va bien. Le calvaire a retrouvé sa superbe, et l’on a même déplacé un petit calvaire qui se trouvait tout seul dans un champ voisin pour le mettre plus en valeur. Le tout a été clôturé et l’espace a été paysagé. L’inauguration a eu lieu en octobre 2018. On devrait à ce moment-là uniquement parler du formidable travail des bénévoles pour le patrimoine de leur commune. Or, pas du tout. L’actualité de ce petit édifice est tout autre. En effet, lors de la cérémonie des vœux, le Maire de la commune a annoncé qu’il était très ennuyé par une plainte déposée par un de ses administrés, membre de « La Libre Pensée ». Cette association sévit depuis des années sur l’ensemble du territoire pour traquer sans relâche « les signes extérieurs » de la religion. Ce sont eux qui s’illustrent notamment dans tous les procès concernant les crèches, les statues religieuses dans les espaces publics et, aujourd’hui, c’est au tour des calvaires. Nous ne savons pas comment cette association est financée, mais vu le nombre de calvaires sur notre territoire, s’ils intentent des procès partout, cela risque de leur coûter très cher. Quoiqu’il en soit, c’est le tribunal Administratif de Rennes qui devra se prononcer et statuer sur le sort de ce pauvre édifice magnifiquement restauré. Cette affaire pourrait faire sourire, mais elle laisse entrevoir ce qui risque de se passer dans les prochaines années au nom d’une ultra laïcité mal interprétée. Appliquer la politique du « Bien vivre ensemble » commence par respecter l’histoire et le patrimoine de chacun et non de lutter contre. Lire l’article du Petit Bleu des Côtes d’Armor. Crédits photographiques : Le Petit Bleu des Côtes d’Armor


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