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Nous avons été alertés de la démolition prochaine de l’un des édifices les plus anciens de la commune. Nous allons tout tenter aux côtés du collectif de défense du patrimoine local pour empêcher cet énième « patrimonicide », même si les délais de recours sont hélas largement dépassés.




 


La Ville de Carquefou est propriétaire d’un certain nombre d’édifices situés en cœur de bourg. Lancé il y a maintenant 10 ans, un projet de réhabilitation du bourg est en marche. Des bâtiments vont être détruits pour y construire des immeubles dont une tour historique de l’histoire de Carquefou : la Tour de la Banchetière (photo 1). La maire de Carquefou a estimé que cette tour « n’avait aucun intérêt patrimonial ». Retour sur une commune qui prévoit, avec de l’argent public, la destruction d’une partie de son histoire.





Un emblème de Carquefou menacé



La Tour de la Blanchetière est l’un des bâtiments les plus anciens de la commune. Construite avant la Révolution sur le point le plus élevé de Carquefou, elle a servi longtemps de tour de guet pour prévenir soit des inondations dues aux débordements du Charbonneau (fleuve proche), soit d’incendies dans les marais l’été, soit de mouvements éventuels de troupes. Au fur et à mesure du temps, elle s’est intégrée à un ensemble de bâtiments attenants à la maison Libeau, construite en 1840 (photo 3 et photo 4).






Une démolition sans consentement citoyen



Dans le cadre du projet, la Ville a racheté peu à peu des parcelles dont la Tour de la Blanchetière en 2013-2014. En 2022, le conseil municipal a voté une partie des démolitions, en tranche ferme et une tranche « optionnelle » incluant la Tour, en 2022. Depuis ce vote, le conseil municipal s’est prononcé sur un scenario de projet sans mention des bâtiments à détruire. Au printemps 2022, des ateliers participatifs étaient organisés par la Ville pour recueillir des avis citoyens. Les participants se sont exprimés massivement en faveur de la préservation de la Tour.



En septembre 2023, Mme la maire a déclaré que « cette tour n’a[vait] aucun intérêt patrimonial » et qu’elle s’était « appuyée sur des experts, l’association le Temps qui passe » (cf. Conseil municipal 28/08/23). Cette association met en lumière l’histoire et le patrimoine de la Ville. Quelques jours après cette déclaration, les responsables de l’association ont démenti cette information par voie de presse en indiquant « être tombés des nues », et que ce « n’était pas la position de l’association ». Ils ont affirmé haut et fort : « Cette tour a intérêt patrimonial » . En définitive, ni la voix des citoyens, ni la voix des défendeurs du patrimoine n’ont été écoutées.





Une restauration possible : l’exemple de la Tour de la Massonerie à 7 kilomètres (Sainte-Luce-sur-Loire)



A quelques kilomètres à peine, la Tour de la Massonerie, située à Sainte-Luce-sur-Loire, a vécu un programme de restauration en 2019. Initialement un escalier menant au presbytère à laquelle elle était attachée, la tour-escalier a désormais une vocation ornementale. En effet, la Ville de Sainte-Luce-sur-Loire a décidé d’intégrer ce bâtiment historique datant du XVIIe siècle au cœur d’un quartier en plein renouvellement. Le pari est réussi : redonner vie à un vestige du passé et l’intégrer à un renouvellement urbain.




Le patrimoine : un trait d’union entre le passé et l’avenir



Au-delà de son attrait historique et architectural, la tour de la Blanchetière symbolise le Carquefou d’antan. Elle a résisté à l’envahissement du Duc de Normandie en 1341, puis au dépouillement lors de la Révolution française et s’est intégrée aux activités de négoce en vin de la famille Libeau de la fin du XIX e à la moitié du XX e siècle. Aurait-on imaginé qu’un jour, désormais propriété de la Ville, elle soit rasée grâce à des deniers publics à des fins de rentabilisation du foncier ?





Comment pourrons-nous justifier la décision de détruire des témoins de notre histoire commune aux futures générations ?



Comme le disait Saint Exupéry, l’avenir, tu n’as pas à le prévoir mais à le permettre, permettons un avenir à la Tour de la Blanchetière pour transmettre aux générations futures un bout de notre territoire d’autrefois. Oui à la sauvegarde de la Tour de la Blanchetière !



Jéromine DA PRAT, conseillère municipale à Carquefou



Suite de notre feuilleton de Noël. Nous le répétons encore une fois, notre démarche n’est absolument pas politique, nous n’avons pas de comptes à régler avec personne. Ce que nous voulons, c’est que ce lieu uniquequ’est le Muséum d’Histoire Naturelle conserve son intégrité et qu'il ne soit pas transformé en temple du wokisme.




 


N'en déplaise à ceux qui préfère la virtualité à l’authenticité, les jeunes générations ont encore le besoin de s’émerveiller autrement qu’à travers des hologrammes. Nous ne le répèterons jamais assez, nous avons tous besoin de choses vraies, de choses sincères qui racontent une histoire, notre Histoire.


 


Le nouveau « Pôle Beauvoisine », nous promet  « un musée réinventé, car les règles habituelles d’une visite au musée seront transgressées dans une approche novatrice unique en France et en Europe : un musée “comme à la maison”, où l’hospitalité sera érigée en principe fondateur. Un musée où chacune et chacun aura sa place. Un musée construit avec et pour les habitants. Un musée sobre et vertueux, en prise avec l’urgence social-écologique, qui sera le premier musée de France de cette envergure à viser le label PassivHaus ». (extrait du communiqué de presse)



En attendant, tous ceux qui s’intéressent un peu à l’écologie savent que la réhabilitation de l’existant, sera toujours plus vertueuse qu’une démolition reconstruction. Dans notre précédent article, nous vous avons fait part de nos inquiétudes (légitimes) quant à l’avenir des bâtiments des facultés de sciences, médecine et pharmacie qui font face au Muséum, et qui pourraient bien, dès 2025, servir de déjeuner aux pelleteuses.





Pourquoi dès 2025 ? parce qu’en théorie, d’après ce que nous a affirmé un éminent membre de la direction du musée, c’est en 2025 que les collections stockées dans une partie des bâtiments de la faculté de sciences devraient trouver refuge ailleurs.



Une fois totalement vide et sans usage, on nous servira le couplet : vu l’état de cet ensemble de bâtiments, leur restauration serait bien trop coûteuse, nous devons agir en « bon père de famille » et se résoudre à les démolir. On vous ajoutera un autre petit couplet sur les « experts » qui ont affirmé que ces bâtiments n’ont aucun intérêt architectural, et surtout, qu’ils ne sont « que » XIXe. Et puis s’ils avaient un intérêt, ils seraient classés Monuments Historiques. À ce sujet, il est important de rappeler que le Sacré-Cœur à Montmartre ne bénéficiait d’aucune protection au titre des Monuments Historiques jusqu’en 2022. Hasard du calendrier, c’est justement le 8 décembre 2022 que cet édifice mondialement connu a enfin reçu cette « distinction ». Pourquoi ? Parce que tout simplement, il faut demander la protection, et si on ne demande rien, on n’a rien.



Cela dit, quand on voit l’état de la Fontaine Sainte-Marie qui se trouve à 200 mètres du Musée et qui elle est classée MH, on peut se poser la question du traitement réservé aux Monuments Historiques par la ville de Rouen.





Cette magnifique fontaine figure pourtant sur le site internet de la ville, où l’on nous informe que sa dernière restauration date de 1983, c’est-à-dire, il y a exactement 40 ans. Nous aimerions comprendre pourquoi une ville qui prétend au titre de Capitale de la Culture laisse se dégrader un tel monument. Quand les touristes attendus du monde entier visiteront le « pôle muséal » unique au monde, ils seront en droit de se poser certaines questions.



Mais revenons au sujet qui nous préoccupe, à savoir la démolition des parties existantes, pas du tout écologique et surtout pas logique, puisque cette démolition va entraîner avec elle, la disparition de la plupart des éléments architecturaux emblématiques de l’actuel Muséum. Avant toute chose, afin que tout le monde comprenne et ne mette pas en doute nos propos, voici le plan officiel. Tout ce qui est en rouge, c’est : poubelle !





Dans cette partie-là, se trouvent bien évidemment les escaliers qui datent du XVIIe siècle pour un, et du XIXe pour les deux autres, certains plafonds à caissons et les incomparables parquets qui craquent et qui donnaient un supplément d’âme au lieu.














Quant à l’avenir des vitrines, lorsque nous avons posé la question, il nous a été répondu que les plus « emblématiques » seraient conservées. Nous ignorons de ce qui est considéré comme « emblématique » par les experts, mais ce que nous savons, c’est que toutes celles qui sont scellées aux murs seront condamnées, à l’exception de celles de la galerie de l’Evolution au rez-de-chaussée. Nous avons d’ailleurs eu droit à une explication qui nous a laissé perplexe : « vous comprenez, ces vitrines n’ont pas la chance d’être du mobilier Ikéa. Elles sont chevillées, donc elles ne se démontent pas. »





Il semblerait d’ailleurs que les tests soient déjà en train d’être réalisés dans la galerie des oiseaux, située au 3eme étage (photo ci-dessus). Désormais fermée au public, pour des raisons dites de sécurité, nous avons pu constater que le déménagement a déjà commencé.





Si parmi vous certains possèdent encore l’armoire de leur grand-mère qu’ils ont emmené partout à chaque fois qu’ils ont déménagé, vous savez que l’on peut démonter sans grand dommage un meuble chevillé. En revanche, réussir à démonter et remonter deux fois un meuble Ikea, sans que tout s’écroule, cela tient plutôt du miracle.



Mais, oui, nous savons que nous ne sommes pas experts et que notre avis n’est nullement recevable. En attendant, j’invite tous les rouennais à surveiller les poubelles du musée dans les prochains mois, car il est fort possible que l’on y déniche des trésors.



À suivre….


 


Nous tenons à remercier les 2300 personnes qui ont signé notre pétition. Si juridiquement cela n’a pas de valeur, symboliquement, c’est très important. Donc, n’hésitez pas à signer si cela n’est pas encore fait, ou de partager si vous le pouvez.


 


Petite précision : lorsque vous signez, vous recevez un mail de notre part pour vous remercier. Si vous ne souhaitez pas recevoir d’autres mails, notamment pour vous tenir au courant de l’évolution des choses, en fin de mail il y a une petite case à cocher pour vous désinscrire de notre liste de diffusion. Il suffit de cocher cette case, et vous n’entendrez plus jamais parler d’Urgences Patrimoine. Nous précisons cela, car nous avons reçu un mail très agressif d’une signataire nous sommant de ne plus lui envoyer quoi que ce soit. Notre seul but étant de sauver l’intégrité du Muséum, il est toujours désagréable de recevoir des messages de ce genre.


 


Nous vous avions prévenu, dans notre précédent article consacré à la « rénovation » du Muséum d’Histoire Naturelle, que ce projet serait en quelque sorte le « feuilleton de Noël ».


 


Que les choses soient claires, nous ne sommes pas de « vieux réacs » opposés à la moindre touche de modernité, ni à une muséographie plus dans l’air du temps.


 


En revanche, nous sommes en droit de constater que ce projet au budget pharaonique de près de 70 millions d’euros, mériterait de nombreux ajustements, afin d’unir passé, présent et avenir, sans jamais les opposer. Patrimoine et modernité peuvent parfaitement cohabiter, à condition de respecter un certain équilibre.



 




En lisant les nombreux commentaires sous notre première publication, nous avons pu constater que de nombreuses personnes n’ont pas compris ce qu’il allait vraiment advenir de cet ensemble patrimonial d’exception.


 


Les « sachants » qui portent ce projet du « pôle Beauvoisine » (comme si le mot Musée était devenu grossier) vous diront que nous ne comprenons rien, parce que, justement, nous ne faisons pas partie des « sachants ».



La première question que nous, « les petits, les sans grades » estimons, néanmoins, avoir le droit de poser, en prenant connaissance du projet retenu, est :


 


Pourquoi les bâtiments des anciennes facultés ne font pas partie du projet?


 


Lors du Conseil Municipal du 4 novembre 2019, voici ce que l’on peut lire dans le procès-verbal :


 


* Développement et attractivité - Équipements culturels – Musées - Projet de rénovation du Muséum d'Histoire Naturelle et du Musée des Antiquités - Version consolidée du Programme Scientifique et Culturel du nouveau Pôle muséal Beauvoisine : approbation - Demande de subventions : autorisation (Délibération n° C2019_0518 - Réf. 4430)


 


Le transfert des musées de la Ville de Rouen et des musées du Département, situés sur le territoire de la Métropole Rouen Normandie, et la création de la Réunion des Musées Métropolitains ont mis fin à une séparation des établissements qui entravait depuis des décennies leur développement.


 


Le projet spécifique relatif au Musée des Antiquités et au Muséum d’Histoire Naturelle, situés dans l’ancien couvent des « Visitandines », et plus globalement à l’ensemble du site comprenant, les bâtiments de l’ancienne faculté de médecine, de l’ancienne faculté de pharmacie, le petit bâtiment dit « du square », l’Hôtel des sociétés savantes et le square André Maurois, au-delà d’une rénovation ordinaire, est aussi celui d’une opportunité historique pour penser un nouveau musée, qui rassemble ce qui était divisé et donne un sens accru à la présentation des collections.


 


En effet, il est aujourd’hui possible d’appréhender dans leur globalité les interactions entre les phénomènes, les êtres, les espèces, les sociétés, à l’échelle de la planète. Ce constat conduit à s’interroger sur la place des activités humaines dans cet équilibre global, sur l’ampleur des évolutions nécessaires, mais aussi sur toutes les opportunités qui s’offrent à nous de préserver, ensemble, notre héritage commun. Ainsi, réunies et confrontées aux expressions contemporaines, les collections du Muséum d’Histoire Naturelle et du Musée des Antiquités permettront de mieux appréhender les grands défis qui se posent à l’humanité, et notamment les enjeux environnementaux.


 


Le rôle du musée est en effet de conserver un patrimoine reconnu collectivement et à travers le temps pour sa qualité et son importance fondamentale, d’en permettre l’accès le plus large possible aux populations d’aujourd’hui comme aux générations futures. Dans sa mission de transmission de biens, matériels ou immatériels, issus du patrimoine culturel comme naturel, le musée participe à l’éducation, au développement de la sensibilité et de l’esprit critique, et favorise sur un territoire les conditions d’une émancipation du citoyen. La présentation des collections, des expositions, la programmation culturelle au sens large (colloques, conférences, animations, médiations...), sont autant d’interventions dans l’espace public par lesquelles le musée affirme un engagement éthique et citoyen.


 


Il se pose comme un lieu ouvert aux lectures, aux échanges, aux interrogations, mobilise les


connaissances et les compétences pour contribuer à un « vivre ensemble » basé sur des valeurs communes. Son exemplarité est un élément de rayonnement, d’attractivité, qui active, dans son environnement immédiat et au-delà, les conditions d’une vie intellectuelle et économique harmonieuse, favorisant la prospérité…


 


Comment ne pas être d’accord avec tout ça et avec la présentation de cette description idyllique du projet, qui réunissait enfin ce qui avait été séparé depuis de trop nombreuses années ?


 


Or, dans le communiqué de presse d’octobre, il est clairement dit que la restauration du patrimoine ne concerne en aucun cas les bâtiments qui jouxtent d’à peine une vingtaine de mètre la façade du Muséum, comme il est indiqué dans cet extrait du communiqué.




 


Mais il ne faut pas s’en étonner puisque les choses ont été actées lors du Conseil Municipal du 13 décembre 2021


 


Extrait :


 


PROJET DE DÉLIBÉRATION


RÉUNION DU CONSEIL DU 13 DÉCEMBRE 2021


 


Renforcer l'attractivité du territoire - Equipements culturels – Musées Rénovation du Pôle Beauvoisine - Programme de rénovation du pôle Beauvoisine : approbation - Lancement d'un concours de maîtrise d’œuvre - Demandes d'aides financières de la Région Normandie au titre du contrat de Métropole et d’autres cofinanceurs éventuels (Etat, FEDER)


 


Depuis le 1er janvier 2016, les musées de la Ville de Rouen et du Département de Seine-Maritime présents sur le territoire ont été transférés à la Métropole Rouen Normandie. Avec la création de la Réunion des Musées Métropolitains (RMM), la Métropole Rouen Normandie affiche une volonté politique forte et des ambitions importantes pour le développement des musées. Cette décision a une incidence toute particulière pour l’ensemble des musées transférés, notamment pour le Muséum d’Histoire Naturelle (collections de naturalia et collections ethnographiques) et le Musée des Antiquités (collections d’archéologie locale et extra-territoriale - Grèce, Egypte, Mésopotamie..., et collections d’objets d’art du Moyen Age et de la Renaissance).


 


Ces deux musées sont situés sur la rive droite de Rouen, en connexion immédiate avec


l’hyper-centre de la ville. Ils se trouvent ainsi placés au sein du projet d’aménagement urbain


« Cœur de Métropole » et de la création du « Quartier des Musées ».


Le Museum et le Musée des Antiquités, tous deux fondés au XIXe siècle, occupent   aujourd’hui des locaux vétustes, datés pour partie du XVIIe siècle (cloître classé au titre des Monuments Historiques), du XIXe et du XXe siècle.


 


Formalisé dans la fiche action 1.36 « Réunion des Musées Métropolitains - Création d'un pôle Muséal » du Contrat de Métropole, le projet de rénovation de ces deux équipements ambitionne de les regrouper au sein d’un équipement muséal unique, articulé sur un Projet Scientifique et Culturel validé par délibération du 4 novembre 2019. ( ??? Le projet validé incluait la réhabilitation des anciens bâtiments des facultés, si nous avions bien lu le compte rendu du 4 novembre 2019)


 


Dans ce cadre, un marché de programmation visant à étudier les possibilités et conditions techniques de rénovation a été notifié le 19 mars 2019 au groupement AG Studio programme / H3 Energies / Archipat / Cofitec Ingenierie.


 


Le déroulement de ces études, menées en collaboration avec le Service des Musées de France et la DRAC, a fait émerger un projet permettant de rétablir les fonctions vitales des musées et d’accroître les surfaces, en particulier pour les collections et l’accueil des publics.



Le scénario retenu se caractérise par les points majeurs suivants :



Réf dossier : 7488


 


N° ordre de passage : 8


 


• Déploiement du programme sur l’actuel bâtiment des musées, l’Hôtel des Sociétés savantes et le bâtiment du square (reconstruit), Ce qui signifie que l’actuel bâtiment va être démoli.


• Ambition énergétique forte,


• Aménagement des abords extérieurs (jardin du square Maurois et allée Poussin),


• Les bâtiments des facultés Médecine et Pharmacie ne sont pas inclus dans ce scénario et font seulement l’objet de renforcements structurels conservatoires.



 




Faculté de Pharmacie avant



 




Faculté de Pharmacie aujourd’hui


 


Voilà ! Aucun argument pour justifier cette décision, mais une chose est certaine, il y aura un véritable « choc visuel », lorsque d’un côté nous aurons une structure flambant neuve avec sa « magnifique » tour moderne de trois étages et, de l'autre côté, seulement séparés de quelques mètres, les bâtiments abandonnés des anciennes facultés, qui n’ont pas connu de campagne de restauration depuis près de 60 ans. À moins que, et c’est ce que nous redoutons le plus, ils ne soient purement et simplement détruits, pour laisser place à un « espace végétalisé », car dans l’extrait du communiqué de presse ci-dessus, il est question de la création d’un parvis côté rue Beauvoisine, et nous ne voyons pas comment créer ce parvis sans démolir quoi que ce soit, au vu de la configuration actuelle des lieux.



 




Pourtant, le projet initial, qui rassemblait l’ensemble des bâtiments des Musées et des facultés, nous semblait idéal. On pouvait alors envisager de faire un « musée du musée », avec ses vitrines anciennes, ses étiquettes écrites à la main, et recevoir le public pour des conférences dans un amphithéâtre qui n’avais pas bougé depuis le XIXe siècle.




 


Comme l’écrivait si bien Anatole France : « ne perdons rien du passé, ce n’est qu’avec le passé qu’on fait l’avenir. » Avec cette politique de la tabula rasa, il semblerait que certains élus de Rouen n’aient pas conscience de cela.


 


À suivre ….


 




Signer la pétition : https://bit.ly/411cqMd


 



 


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