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  • Photo du rédacteur: Alexandra Sobczak
    Alexandra Sobczak
  • 12 juin 2022

Il n’y a hélas pas qu’en France que le patrimoine est en proie à la « démolitionnite aigüe ». Voici encore un bel exemple de ce qui ne devrait pas être fait, mais que l’on fait quand même au nom de la sacro-Sainte promotion immobilière. Karin Waringo, membre d’un collectif de sauvegarde nous a adressé ce constat édifiant.



Karin Waringo milite au sein du collectif Luxembourg under destruction, groupe Facebook créé fin 2019 (par un expatrié néérlandais) et qui compte aujourd'hui près de 3000 membres. Avec d'autres membres de ce groupe, elle a initié une pétition réclamant une meilleure protection du patrimoine architectural au Luxembourg et qui a dépassé le seuil de signatures nécessaires pour obtenir un débat à la Chambre des députés (parlement luxembourgeois) en 2020.


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Luxembourg : quand la protection du patrimoine architectural se heurte à la croissance



Il y a trois mois, le Luxembourg s’est doté d’une nouvelle loi de protection du patrimoine. En matière de patrimoine architectural, celle-ci devait, notamment, mettre fin à une politique dite de sapeurs-pompiers : des procédures de classement entamées dans l’urgence afin de sauver un immeuble de sa démolition imminente.



A peine un mois plus tard, les pelleteuses se sont attaquées à la Gare d’Ettelbruck. Imposante bâtisse dont la construction remontait à l’année 1862, lorsque la ligne du Nord fut développée, elle prit sa forme définitive au cours de la première guerre mondiale quand le réseau luxembourgeois était exploitée par la Kaiserliche Generaldirektion der Eisenbahnen Elsass-Lothingen. De ce fait, elle se caractérisait par une architecture typique telle que l’on la retrouve également dans la région Nord-Est de la France.


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Le maître d’ouvrage et celui qui ordonna cette démolition, n’était autre que l’Administration des Ponts et chaussées et donc l’Etat luxembourgeois.



Aujourd’hui un autre immeuble remarquable est menacé de démolition : le « château d’Eisenborn », situé à une dizaine de kilomètres au nord-est de Luxembourg-Ville. Tout aussi imposant de par sa taille et de ses dimensions que la Gare d’Ettelbruck, il s’agit d’une ancienne ferme, transformée, au cours du temps, en ferme-château..



En 1992, le Château qui avait servi dernièrement de lieu de villégiature aux religieuses de la Congrégation Notre-Dame, fut racheté par le Fonds du Logement. Organisme d’Etat, mais autonome, celui-ci a pour mission la création de logements abordables. Dans un premier temps, le Château servait à abriter des réfugiés venus d’Ex-Yougoslavie ; à leur départ, les baies ont été murées et le Château resta vide.



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Quelques années plus tard, des habitants du village semblent s’être émus devant l’état de délabrement du Château : Ils adressèrent une pétition à la Ministre de la Culture demandant la protection de l’immeuble, mais il fallait attendre jusqu’en 2005 pour que celui-ci soit finalement inscrit à l’inventaire supplémentaire. Quatre années plus tard, la secrétaire d’Etat à la Culture prit l’initiative de le faire classer à titre de monument national.



En 2012, le Fonds du Logement entreprit de transformer une partie du Château, la maison de maître, en appartements. Cependant, et en raison d’une apparente non-conformité du projet avec le plan d’aménagement de la commune, le projet fut avorté. Dans les rapports Fonds du logement, les indications se succèdent : 2009, « transformation de l’ancien couvent en immeuble résidentiel dont les logements seront réservés à la location. En 2010, on précise le nombre de 30 logements. Deux ans plus tard, le rapport évoque l’état d’abandon de l’immeuble et la création de sept appartements dans ce que le Fonds qualifie «d’ancien couvent ». Puis, Eisenborn disparaît des rapports du Fonds jusqu’en 2019, année où le Fonds présente, sur la chaîne de télévision nationale, son projet de réaffectation du château d’Eisenborn. Sur le site de la chaîne on peut lire qu’après une décennie d’abandon, le Fonds va finalement relancer son projet et construire 14 habitations.



En mars dernier, un habitant de la commune qui venait de faire son tour habituel avec son chien le long du château d’Eisenborn fut surpris d’y découvrir un avis public invitant la population à se prononcer sur un projet de démolition de la grange de l’ancien couvent de Eisenborn. Intrigué il posta l’annonce sur les réseaux sociaux, suscitant la curiosité de quelques militants engagés dont l’autrice de ces lignes. En effet, de grange à strictement parler, il n’y en a pas à Eisenborn. Le Château consiste en deux bâtiments distincts, dont l’un, la maison de maître, le domine par sa taille et ses proportions, et un autre, beaucoup plus modeste, qui abritait les étables, mais, comme l’indiquent les fenêtres du premier étage, également des logements.


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Des actes notariés du milieu du dix-neuvième siècle évoquent une maison de maître et une maison de ferme. La comparaison des deux bâtiments dans leur environnement, - à l’arrière se trouve un grand parc aménagé en jardin anglais - , permet de penser que le riche fermier qui occupait jadis ces terres, décida un jour de changer sa simple bâtisse pour une autre plus imposante et plus en phase avec son statut social. Dans cette perspective, l’aile gauche du château et de facture plus modeste serait en réalité sa partie la plus ancienne et le noyau. Vérification faite auprès de la mairie, c’est cette partie-là qu’on entend démolir !



La suite de l’histoire est aussi triste que lamentable : En effet, il s’avéra bientôt qu’en vue de sa demande de démolition le Fonds du Logement avait déjà sollicité et obtenu un accord de principe de la Ministre de la Culture. Il s’avéra aussi que le plan d’aménagement général de la commune qui avait jadis fait obstacle à la réalisation du projet avait été modifié, de sorte que désormais l’ensemble de l’immeuble n’est plus que protégé de par son gabarit, conception typiquement locale de protection du patrimoine, qui permet de substituer un bâtiment ancien par une nouvelle construction dans les mêmes formes.



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Par conséquent, les objections formulées à l’encontre du projet de démolition et évoquant la valeur historique et architecturale de l’immeuble furent balayées d’un revers de main, le maire déclarant ne pas pouvoir rejeter un projet tant qu’il respecte les règles urbanistiques. La ministre de la culture défendit le projet d’une « revitalisation » du site par un nouveau projet de logement et justifia la démolition de l’ancienne maison-ferme par sa moindre valeur architecturale.



Cerise sur le gâteau, le Ministre du Logement affirma que le remplacement des anciennes dépendances et leur remplacement par une construction permettait d’améliorer la performance énergétique de l’ensemble : « J’apprécie votre engagement pour le patrimoine, » affirma-t-il dans un courrier adressée à l’autrice de ces lignes, tout en ajoutant que le Fonds du Logement maintiendrait son projet et demanderait bientôt un permis de construire. Quant aux arbres du parc qui avaient été abattus alors que le parc fait partie de l’ensemble protégé à titre de monument national et se situe en outre dans une zone verte, on affirma qu’ils étaient soit trop vieux et malades ou ne correspondaient pas aux espèces locales.


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Intervenant dans des endroits et des contextes totalement différents, la démolition de la Gare d’Ettelbruck et la démolition partielle du Château d’Eisenborn font néanmoins ressortir quelques similitudes intéressantes : Dans le premier cas, l’immeuble n’était pas classé, des ministres successifs ignorants l’avis favorable et unanime de la commission compétente. Dans le deuxième cas, une démolition partielle est accordée en dépit d’une protection existante. Le jeu des acteurs : Les ministres impliqués dans la mise en œuvre des projets qui font fi de la valeur patrimoniale des immeubles démolis. Une ministre de la Culture qui déclare forfait fasse à des impératifs majeurs. Les maires qui jouent le rôle de figurants. Pourtant et à chaque fois, il s’agit de projets qui ont été préparés de longue haleine et à l’insu de la population. Une fois les projets ficelés toute discussion était vaine.



La protection du patrimoine est une intervention de l’Etat, parfois au détriment des propriétaires d’un bien, visant à protéger ce qui est considéré comme un héritage commun. Il est cependant intéressant de noter que l’Etat est beaucoup moins regardant et plus souple quand c’est lui qui envisage la suppression d’immeubles ou de parties d’immeubles protégés. Causez toujours, continuez à mobiliser les médias ! Nous ne lâcherons rien !, tel est le message aux militants.


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Le signal qui ressort de ces actions est absolument néfaste : s’engager pour le patrimoine ne mène à rien, ou pire, à des ennuis avec l’Etat et son administration. D’un autre côté, l’Etat affaiblit lui-même sa position face à des propriétaires et promoteurs trop gourmands qui n’auront plus qu’à lui tendre le miroir.



Evoqué en termes de changement de paradigme ou d’approche, le seul véritable changement survenu semble être celui, de la part du Gouvernement, de considérer que la protection du patrimoine n’est pas un enjeu exclusif, ni même prioritaire, et que, dans un pays à forte croissance, à la fois économique et démographique, il doit être contrebalancé par d’autres priorités telles que le développement des infrastructures et la création de nouveaux logements.



Ce changement est bien antérieur à la nouvelle loi : Ainsi, comme le justifia l’actuelle ministre de la Culture, Sam Tanson, dans sa réponse à une demande de classement de la Gare d’Ettelbruck : « vu l’importance l’intérêt public majeur du projet [de création d’un « pôle multi-modal », K.W.] pour toute la région du Nord, il fut décidé jadis de ne pas conserver la Gare d’Ettelbruck et de ne pas la protéger. »



Karin Waringo

  • Photo du rédacteur: Alexandra Sobczak
    Alexandra Sobczak
  • 26 mai 2022

Que la victoire est belle, surtout quand elle est rare. Non pas rare parce que nous ne faisons pas bien les choses, mais rare parce que nous avons face à nous bien souvent des interlocuteurs sourds, une justice aveugle, et une mobilisation locale trop faible.


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Comme nous vous l’indiquions dans notre article du 31 mars dernier, l’enseigne Lidl souhaitait implanter un magasin à Onzain, détruisant au passage plusieurs témoins de l’histoire de la commune, ainsi que de très nombreux arbres. C’était sans compter sur la mobilisation du collectif « Non au Lidl Gare » qui n’a pas ménagé ses efforts pour faire avorter ce projet.



Une mobilisation exemplaire, qui prouve bien que, lorsque les habitants d’une commune sont unis et déterminés, alors la victoire est possible.


Nous sommes heureux d’avoir apporté notre modeste contribution à ce combat et nous remercions notre avocat Maître Théodore Catry. Saluons tout de même la direction de l’enseigne de grande distribution pour sa sage décision.


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Nous remercions très sincèrement le collectif pour sa confiance et en particulier Guillaume Loiselet qui nous a envoyé cette très sympathique photo.



Voici le communiqué du collectif :



« Joie et soulagement sont au rendez-vous à Onzain, commune de Veuzain-sur Loire. Le groupe LIDL vient d’annoncer l’abandon de son projet dans un communiqué de presse : face à l’opposition du collectif de riverains, soutenu avec force par Urgences Patrimoine, il renonce à déplacer son supermarché vers le lieu-dit du « Moulin à vent », cet espace boisé qui abrite une belle demeure bourgeoise adossée à un moulin.




En sauvant ce moulin, le seul moulin à vent ayant été construit dans la commune, non loin de la Loire, site classé au patrimoine de l’UNESCO, c’est tout un pan de l’Histoire locale qui se trouve heureusement préservé. Toute la communication faite autour de la mobilisation contre le projet du supermarché aura eu le mérite de mettre encore plus à l’honneur ce patrimoine précieux.



Les arbres centenaires de cet espace vert, à l’entrée d’Onzain, sont eux aussi sauvés ! C’est tout un paysage, le « val d’Onzain », que l’on peut contempler depuis le château de Chaumont-sur-Loire, de l’autre côté de la Loire, qu’il faut continuer à protéger.



La vigilance et la mobilisation de tous restent primordiales dans la sauvegarde du patrimoine. Cette belle victoire récompense l’engagement et la solidarité. »



Encore un projet de parc éolien contestable et déjà largement contesté par les habitants des communes concernées, et même par les élus qui ont été mis devant le fait accompli. Nous comprenons que certains voient dans ces « machines à vent » un geste fort pour la planète, mais il est inconcevable d’imposer à nos territoires de telles mutilations mémorielles et patrimoniales. Comment peut-on imaginer un champ d’éoliennes en arrière-plan d’un cimetière où reposent des centaines de soldats britanniques morts pour la France ?



Comment accepter que plus de 10 édifices protégés au titre des Monuments Historiques subissent de tels assauts visuels ? Sans oublier l’impact sur la population locale, qui, outre la pollution visuelle et sonore, verra le prix de l’immobilier divisé par deux, sans parler de ces habitations qui deviendront totalement inventables.



Quant à l’impact sur le tourisme, il sera désastreux, car qui voudra passer des vacances au pied d’une éolienne ?



Monsieur Radu Portocala nous a alerté afin que nous puissions agir contre ce projet, en lui donnant plus de visibilité et en mobilisant l’ensemble des acteurs qui se sentiraient concernés par ces atteintes mémorielles et patrimoniales. Nous sommes d’ores et déjà prêts à nous engager auprès de l’association locale, « Association pour la protection de l’environnement du Bessin (APEB) », des habitants et des élus. Maître Théodore Catry, notre avocat, est dans les « starting blocks », si un recours en justice s’imposait.


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Radu Portocala est né à Bucarest (Roumanie) dans une famille d’origine grecque. Troisième génération ayant subi les persécutions du régime communiste, il s’est exilé en 1977. Après cinq ans passés en Grèce, il s’est installé à Paris en 1982. Après une maîtrise de relations internationales, il a choisi la voie de la presse. Il a travaillé pour les rédactions roumaines de Radio France Internationale et Voice of America et a publié dans Le Point, ainsi que dans plusieurs autres journaux et revues en Europe de l’Ouest. Il a publié, en France et en Roumanie, plusieurs livres politiques, mais aussi de la littérature.




Bessin : histoire et hommes à la merci du vent



L’affaire des éoliennes est fort simple : quelques-uns encaissent et beaucoup d’autres perdent. C’est toujours, partout, la même chose. Ainsi, le paysan qui, alléché par la perspective d’une rente, détourne son champ de sa destination naturelle, est un faux gagnant : non seulement il trahit l’esprit de l’héritage laissé par ses ancêtres, mais il lègue à sa descendance une terre empoisonnée par des milliers de tonnes de béton et la charge onéreuse du démontage des mâts le jour où leur vie programmée aura pris fin. La mairie qui donne son assentiment pour l’installation des éoliennes obtient, certes, une compensation financière, mais s’attire l’animosité durable d’une partie des administrés, ainsi que des communes voisines dont elle ne s’est pas souciée de demander l’accord. Le vrai gagnant, le seul, est l’entreprise qui installe les éoliennes.



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Dans le cas qui nous occupe, cette entreprise est Vensolair, filiale de la Compagnie nationale du Rhône, dont les actionnaires principaux sont Engie et la Caisse des dépôts et consignations, détenues majoritairement par l’État. Vensolair a jeté son dévolu sur la commune Le Manoir, dans le Bessin normand. Elle compte y installer 6 éoliennes de 150 m de haut, un parc qui débordera sur le territoire des communes de Ryes, Bazenville, Vienne-en-Bessin et Sommervieu.


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Le premier opposant au projet a été l’aéroport de Caen-Carpiquet, où se trouve aussi une base de l’armée de l’Air. Les éoliennes se trouvant à seulement 15 km de ses pistes, la règle de sécurité se trouvait enfreinte. Mais l’argument, pourtant très sérieux, a été vite abandonné – et on ne peut s’empêcher de deviner là une intervention de l’État.



La mairie de Le Manoir, qui discute avec Vensolair depuis 2019, n’a pas trouvé nécessaire d’en informer les communes voisines avant mars 2022. Et pour cause : elle savait que sa décision n’allait pas trouver beaucoup de sympathisants. Les débats en cours montrent qu’elle ne se trompait pas.


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Les raisons de cette résistance sont nombreuses. La zone où seront érigées les éoliennes se trouve à 6 km des plages de débarquement, lieu qui fait partie du patrimoine historique de la région et de la France tout entière. Déjà, non loin de là, au large de Courseulles-sur-Mer, un parc de 64 éoliennes maritimes est en cours d’installation. On les verra très bien depuis la célèbre plage d’Arromanches, surplombant hideusement les barges qui, en 1944, ont servi à improviser le port artificiel indispensable au débarquement, et qui sont classées.



Autre relique de la guerre, à moins de 2 km des futures éoliennes, est le Cimetière militaire britannique de Bazenville, où, chaque année, ont lieu des cérémonies commémoratives.



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Dans la commune Le Manoir, habitée depuis l’époque romaine, qui est en train de se laisser berner par Vensolair, l’église Saint-Pierre est partiellement classée monument historique. L’église Saint-Martin de Ryes, distante de 2,7 km à vol d’oiseau, attestée au XIe siècle et partiellement classée, se trouve sur une élévation du terrain d’où les mâts seront parfaitement visibles.


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Le château de Creully, datant de la même époque, classé monument historique, situé à 5 km des futures installations, est dans la même situation : construit sur une hauteur, ses visiteurs pourront admirer les éoliennes de Vensolair.



À Vienne-en-Bessin, commune limitrophe du futur parc d’éoliennes, attestée depuis le XIe siècle, l’église Saint-Pierre et le Vieux Château sont classés monuments historiques. À Sommervieu, autre commune voisine, l’église Saint-Pierre-et-Sainte-Geneviève abrite des objets inventoriés ou classés monuments historiques, et plusieurs autres bâtiments sont inventoriés monuments historiques. L’église Saint-Martin de Bazenville, dernière des communes entraînées malgré elles dans cette opération, est inscrite à la liste des monuments historiques.



Comment oublier dans cette énumération, sans doute incomplète, les magnifiques fermes fortifiées, nombreuses dans le Bessin, et dont la Ferme de la Rançonnière, à Crépon (4 km à vol d’oiseau), partiellement classée, est le plus bel exemple ?`


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Il y a, enfin, à 7 km de là, Bayeux, avec la cathédrale Notre-Dame (XIe siècle), dont la tour est moitié moins haute que les futurs mâts, mais aussi avec tant d’autres monuments inventoriés ou classés.



L’histoire est, donc, perdante dans cette affaire. Les hommes non plus ne seront épargnés. Les terrains agricoles, richesse de la région, risquent de voir leur valeur diminuer. Les élevages, très nombreux dans le coin, subiront les dommages amplement attestés ailleurs. Le prix des biens immobiliers ne pourra qu’être affecté par un tel voisinage. Les nombreuses chambres d’hôte verront peut-être leur fréquentation diminuer, les touristes préférant sans doute des paysages moins altérés par le progrès techno-écologique.


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Cette étrange catégorie qu’on appelle les « néo-ruraux », s’insurgeant contre les soi-disant désagréments du chant d’un coq ou du passage d’un troupeau de vaches, s’adresse à la justice et obtient, assez souvent, gain de cause. Pourquoi les vrais ruraux subiraient-ils la nuisance réelle d’un champ d’éoliennes implanté à leurs portes au nom des fantasmes des bureaucrates de Bruxelles et des intérêts financiers des quelques sociétés qui les mettent en œuvre ?



Radu Portocala





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